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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, décembre 11, 2009

CUBA ET LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

Cuba: Le pape salue les progrès de la liberté religieuse

Le pays s’ouvre au monde et le monde à Cuba


ROME, Jeudi 10 décembre 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI a salué les progrès de la liberté religieuse à Cuba et reprend le vœu de Jean-Paul II: que Cuba continue de s'ouvrir au monde et le monde à Cuba. Il voit dans le dégel avec les Etats-Unis un pas dans la bonne direction.

Le pape a reçu ce matin en audience au Vatican le nouvel ambassadeur de Cuba près le Saint-Siège, M. Eduardo Delgado Bermúdez, qui lui a présenté ses lettres de créance.

Pour Benoît XVI en effet, le vœu exprimé par Jean-Paul II en 1998, dans l'avion pour Cuba, lors de l'échange avec la presse, a commencé à devenir réalité, en dépit des difficultés.

Benoit XVI a constaté que Cuba «assume un rôle décisif, en particulier dans le contexte économique et politique des Caraïbes, et de l'Amérique latine».

Mais il relève surtout l'ouverture avec les Etats-Unis comme un signe historique: «Certains signaux de dégel dans les rapports avec les Etats-Unis voisins feraient présager de nouvelles occasions pour une approche réciproquement avantageuse, dans le plein respect de la souveraineté et du droit des Etats, et de leurs citoyens».

Le pape a souligné la collaboration de Cuba avec de nombreux Etats dans des «domaines vitaux comme l'alphabétisation et la santé» et dans la promotion de la coopération et de la solidarité internationale», en dépit de la situation internationale marquée par la «grave crise économique et financière» à laquelle les Etats doivent remédier sans pour autant «négliger les besoins fondamentaux des citoyens».

Le pape a fait observer que Cuba n'est pas épargnée, surtout les plus nécessiteux: «Comme de nombreux autres pays le vôtre aussi subit les conséquences de la crise mondiale qui, unie aux effets dévastateurs des catastrophes naturelles et de l'embargo économique, frappe surtout les personnes et les familles les plus pauvres».

«Dans cette situation complexe se manifeste une fois encore la nécessité urgente d'une économie construite sur des bases éthiques solides et qui place la personne et ses droits, son bien-être matériel et spirituel au centre de ses intérêts».

Dans ce contexte, le pape a souligné que l'Eglise cubaine se sent «proche de la population» et veut apporter sa «contribution par une aide modeste et efficace».

Le pape a aussi rappelé que l'Eglise cubaine se prépare à célébrer, en 2012, le 4e centenaire de la découverte et de la présence de l'image bénie de la Vierge de la Charité, Mère et patronne de Cuba.

Le pape a constaté que la consolidation de la coopération avec les autorités du pays a permis «la réalisation des grands projets et de l'assistance à la reconstruction, en particulier durant les catastrophes naturelles».

«J'espère, a souhaité Benoît XVI, que des signaux concrets d'ouverture pour l'exercice de la liberté religieuse continueront de se multiplier, comme ce fut le cas ces dernières années, par exemple avec la possibilité de célébrer la messe dans certaines prisons, de réaliser des processions religieuses, de pourvoir à la réparation et à la restitution de certaines églises, et la construction de maisons religieuses, ou la possibilité de disposer de protections sociales pour les prêtres et les religieux».

«La communauté catholique peut ainsi exercer plus librement son rôle pastoral spécifique», s'est réjoui le pape.

Benoît XVI n'a pas caché que ses «antiques racines chrétiennes» ont conféré à Cuba «un patrimoine spirituel et moral extraordinaire qui a contribué de façon décisive à créer «l'âme» cubaine , en lui donnant un caractère et une personnalité propre».

Elles lui ont enseigné, a précisé le pape, ces valeurs morales et spirituelles que sont par exemple «le respect de la vie, de sa conception à la mort naturelle », qui « rendent l'existence humaine plus digne».

C'est pourquoi le pape a souhaité que le dialogue avec les autorités cubaines - comme cela se fait avec d'autres nations - conduise à la définition d'un cadre normatif pour « le rapport correct et jamais interrompu entre le Vatican et Cuba », de façon à garantir un «développement adéquat de la vie et de l'activité pastorale de l'Eglise dans cette Nation».

Benoît XVI a encouragé le travail de pardon et de réconciliation en disant : « Le principal service fourni par l'Eglise catholique cubaine est l'annonce de Jésus Christ, et son message d'amour, de pardon et de réconciliation dans la vérité. Un peuple qui avance sur ce chemin d'harmonie est un peuple qui nourrit l'espérance d'un avenir meilleur ».

Anita S. Bourdin

REVENIR AUX VRAIES VALEURS

Lutter contre les changements climatiques en revenant aux vraies valeurs

Déclaration du président de la COMECE

ROME, Jeudi 10 décembre 2009 (ZENIT.org) - Les représentants des 27 Etats membres de l'Union européenne doivent faire leur possible pour garantir que la conférence de Copenhague adopte un accord courageux, juste et compréhensif, pour protéger le climat et promouvoir un retour aux valeurs non matérielles.

C'est l'appel lancé par le président de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), Mgr Adrianus van Luyn, juste avant la rencontre, les 10 et 11 décembre, du Conseil européen à Bruxelles.

«La communauté mondiale ne saura faire face aux changements climatiques que si toutes les personnes politiquement responsables s'unissent, affirme-t-il dans une déclaration. A Copenhague, le bien commun mondial doit prévaloir sur les intérêts purement nationaux. Le temps presse. Au lieu de tactiques incertaines, ce qu'il faut c'est une action décisive».

Lançant un appel particulier à l'Union européenne, le président de la COMECE a demandé aux «décideurs» de reprendre à Copenhague le rôle que l'Union européenne avait su assumer par le passé, se montrant «capable de guider les forces mondiales dans la lutte contre les changements climatiques».

La question des changements climatiques est de plus en plus une question de survie pour les générations futures. Pour cette raison, Mgr van Luyn encourage les décideurs à prendre à cœur l'appel de Benoît XVI qui invite à « laisser la terre aux nouvelles générations dans un état tel qu'elles puissent l'habiter décemment et continuer à la cultiver» (Caritas in veritate, n. 50).

Dans un contexte où beaucoup de pays pauvres souffrent déjà des conséquences climatiques sans avoir de ressources pour affronter le nombre croissant des inondations, les périodes de sécheresse, le manque d'eau et les mauvaises récoltes, «ce n'est pas faire acte de charité, mais de justice, que de rendre les pays en voie de développement capables, grâce à un important soutien financier, de s'adapter aux effets nuisibles des changements climatiques, et de vouloir leur offrir des perspectives de croissance écologiquement durables» .

«Nous sommes fermement convaincus qu'un accord mondial sur le climat doit tout faire pour atteindre cet objectif qui consiste à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2°C. Pour obtenir cela, les pays industrialisés, mais aussi les pays émergents, doivent s'engager à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre sur la base des recommandations de la communauté scientifique».

Un accord sur la protection du climat, a relevé Mgr van Luyn, doit également prévoir des objectifs obligatoires pour les pays développés concernant le transfert de technologie et le soutien financier aux pays pauvres.

L'aide économique permettra des investissements pour développer l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les technologies durables, en finançant aussi des mesures pour aider les pays en voie développement à s'adapter aux changements climatiques.

Cette aide spécifique devrait s'ajouter à l'aide au développement déjà objet d'accords

Mgr van Luyn encourage donc les fidèles et toutes les personnes de bonne volonté à adopter un style de vie écologiquement durable, caractérisé par un retour aux valeurs non matérielles et à un esprit de modération volontaire.

«Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'une vision de la vie qui soit holistique, non pas fondée sur la richesse matérielle, mais sur la richesse des relations humaines et sur les valeurs culturelles et spirituelles», a-t-il conclu.

IRAK

VIOLENCE FAITE AUX CHRÉTIENS QUE LES FÉMINAZISTES DEVRAIENT RECEVOIR

«Violences antichrétiennes en Irak: deux frères tués à Mossoul»

Au lendemain du massacre de Bagdad


ROME, Jeudi 10 décembre 2009 (ZENIT.org) - «Violences antichrétiennes en Irak: deux frères tués à Mossoul» proteste Radio Vatican ce 10 décembre.

«La violence antichrétienne ne cesse pas en Irak, explique Radio Vatican, dans son édition de la mi-journée en italien. La police a retrouvé, hier soir, les cadavres de deux frères, des chrétiens de Mossoul».

Ils ont été tués tous les deux d'un coup d'arme à feu à la tête: ce qui ressemble à une exécution, peut-être due aux «sunnites extrémistes» qui ont déjà attaqué des chrétiens par le passé, précise la même source.

Ils étaient originaires de Batnaya, un village chrétien situé à 20 km au Nord de Mossoul. Ils se trouvaient dans la zone industrielle de la ville pour réparer leur camion citerne.

Le 8 décembre, à Bagdad, 127 personnes ont déjà péri dans un attentat qui a fait également quelque 500 blessés : une attaque terroriste revendiquée par al Qaeda, demandant l'application de la charia en Irak.

Mais le Premier ministre Nouri al Maliki a limogé le chef des forces de sécurité et il a lancé cet avertissement : ne pas politiser les attentats.

Pour sa part, un haut fonctionnaire accuse Damas et Riyad de « complicité » dans ce massacre.

Le directeur général des forces de sécurité irakiennes, le général Jihad al-Jabiri, estime qu'une telle opération suppose des «capitaux immenses» et qu'ils viennent de Syrie et d'Arabie, et pas à l'insu des gouvernants respectifs. Toujours selon lui, le matériel explosif employé «vient de l'étranger».

dimanche, décembre 06, 2009

La dépression oubliée de 1920

Cet aarticle est une ébauche seulement

La dépression oubliée de 1920

Cet article a été d'abord publié dans la à l'automne 2009 dans The Intercollegiate Review.

C'est un cliché que si nous n'étudions pas le passé nous sommes condamnés à le répéter. Il est presque aussi certain que s'il y a des leçons à être apprises d'un épisode historique, la classe politique va en tirer les mauvaises conclusions, et cela souvent sciemment.

Loin de voir le passé comme une source potentielle de sagesse et perspicacité, les régimes politiques ont l'habitude d'employer l'histoire comme une arme idéologique, en féformant les faits, tout cela dans le but de manipuler les gueux pour satisfaire leurs propres intérêts mesquins de l'heure. C'est ce que Winston Churchill voulait dire quand il a décrit l'histoire de l'Union soviétique comme "imprévisible".

Pour cette raison, ne souons pas étonnés que nos capitaines politiques ont agi de même et avec transparence idéologique suite à la crise financière présente à la fin de 2007. Selon l'opinion commune et souvent répétée, la Grande Dépression des années 1930 était le résultat du capitalisme se débridé et seulement les sages interventions des politiciens progressifs vont remener la prospérité.

Beaucoup d'entre ceux qui concèdent que les programmes du New Deal seuls n'ont pas réussi à remettre l’économie sur les rails continuent néanmoins à dire que les dépenses massives gouvernementales pendant la Deuxième Guerre mondiale ont fait sortir de la crise économique. [1] (Même quelques fines lames du libre marché le revendiquent, ce qui apporte de l’eau au moulin des promoteurs de la théorie du stimulus fiscal.)

Le rapport entre cette version de l'histoire et les événements d'aujourd'hui est assez évident: de nouveau, le capitalisme financièrement douteux a créé un désordre énorme et de nouveau, seulement une combinaison de stimulus fiscaux et monétaires peut nous sauver.

Pour s'assurer que cette version des événements soit gobée, on ne fait pas souvent mention publiquement de la dépression de 1920. Et pas étonnant - que l'expérience historique dégonfle les ambitions de ceux qui nous promettent des solutions politiques aux déséquilibres réels au coeur des crises économiques.

L'opinion commune est qu'en l’absence de politiques anticycliques d'investissements publics fiscales ou monétaires (ou les deux), nous ne puissions pas rétablir l’économie - au moins, pas sans un intolérable long retard. Encore est-il que des politiques contraires appliquées pendant la dépression de 1920-1921 ont rapidement corriger la situation.

La situation économique en 1920 était terrible. En cette année le chômage avait sauté de 4 pour cent à presque 12 pour cent et le revenu national brut avait décliné de 17 pour cent. Pas étonnant, alors, qu’Herbert Hoover, le ministre du Commerce - faussement caractérisé comme un partisan du laisser faire économique de laissez faire - Président pressé Harding pour considérer un tableau d'interventions pour tourner l'économie autour. Hoover a été ignoré.

Le Laissez-faire est un courant de pensée économique et politique primitivement né en opposition au mercantilisme. De nos jours il s'oppose en économie aux politiques interventionnistes. Le terme représente également un principe dans la philosophie chinoise.

Comme courant de pensée économique, l'expression a circulé au XVIIIe siècle pour obtenir du pouvoir monarchique la disparition des obstacles à la création de nouvelles entreprises (suppression des privilèges exclusifs accordés à des compagnies monopolistiques, à des villes portuaires, à des corporations de manufacturiers), mais aussi levée des interdits faits aux nobles et au clergé régulier de s'adonner aux activités productrices marchandes. Vincent de Gournay, qui avait demandé, en 1752, à Trudaine de libérer le commerce du blé entre les provinces et qui s'inquiète de la contrebande, complète la formule en « laisser faire, laisser passer » (à l'infinitif). Après sa mort en 1759, elle a été reprise comme un système par les physiocrates doctrinaires (à l'impératif).

Au lieu "du stimulus fiscal," Harding coupe le budget du gouvernement presque de moitié entre 1920 et 1922. Le reste de l'approche d'Harding était également le laissez faire. Les taux fiscaux ont été réduits pour tous les groupes de revenu. La dette nationale a été réduite du tiers.

L'activité de la Réserve Fédérale, de plus, n’était pas considérable. Comme le décrivain historien en économie: «Malgré la sévérité de la contraction, le gouvernement fédéral n'a pas utilisé ses pouvoirs pour dépenser de l'argent pour combattre la contraction.» [2] À la fin de l'été 1921, les signes de rétablissement étaient déjà visibles. L'année suivante, le chômage était descendu à 6,7 pour cent et à seulement 2,4 pour cent en 1923.

Il est instructif de comparer la réponse américaine dans cette période à celle du Japon. En 1920, le gouvernement japonais a présenté les principes de base d'une économie planifiée, avec le but de tenir des prix artificiellement hauts, selon l’économiste Benjamin Anderson,

Les grandes banques, les industries concentrées et le gouvernement se sont réunies, détruit la liberté de commerce, arrêté la chute des prix et tenu les prix japonais plus hauts que ceux du monde en crise pendant sept ans. Pendant ces années le Japon a souffert de stagnation industrielle chronique et à la fin, en 1927, il avait une crise bancaire d'une telle sévérité que beaucoup de grands systèmes bancaires s’effondraient, aussi bien que beaucoup d'industries. C'était une politique stupide. Dans l'effort de prévenir des pertes sur l'inventaire représentant la production d'une année, le Japon a perdu sept ans. [3]

Les États-Unis, au contraire, ont permis à son économie de s’ajuster. «en 1920-21, écrit Anderson, nous avons subi nos pertes, nous avons rajusté notre structure financière, nous avons supporté notre dépression et en août 1921 nous avons commencé à remonter de nouveau. Le rassemblement dans la production et l'emploi qui a commencé en août 1921 était profondément basé sur un nettoyage résolu de la faiblesse du crédit, une réduction résolue des dépenses de production et sur le jeu de la libre entreprise privée. Ce n'était pas basé sur la politique gouvernementale conçue pour faire arranger les affaires.
Ce matin à Radio-Canada, la fine lame communiste, le chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe, se faisait aller le clapet selon la tradition marxiste. La fine lame est stupéfaite des soi-disant tortures commises contre des prisonniers afghans révolutionnaires qui tuent nos soldats. Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Le grand humaniste communiste oublie les 35 000 bébés tués dans le ventre de leur mère chaque année dans la seule province de Québec. Qui plus est, le marxiste trouve dangereux ceux qui combattent le meurtre de masse de nos enfants, payé par nos taxes, que nous soyons d’accord ou pas avec la tuerie.

L’agneau blanc Duceppe accuse le présent gouvernement de tous les maux. Il dit que le gouvernement a toujours raison. Duceppe habite une maison de verre et il devrait se regarder dans une glace.

Ses amis féministes célèbrent le malheureux massacre de la polytechnique. Ces féministes enragés font de la propagande pour désarmer le peuple selon la tactique communiste. Le premier à avoir passé une telle loi était Hitler. Lépine était probablement sur les antidépresseurs qui changent l’état d’esprit. Au Québec, les médecins donnent ces médicaments comme des bonbons à l’Halloween. Le problème n’est pas le contrôle des armes comme le contrôle des malades mentaux.

Un autre point qui démontre à quel point ces gens déforment la réalité c’est bien sur la torture des prisonniers. Ce maudit bon monde voit la guerre comme une joute sportive avec des règles à suivre et des punitions données par des arbitres. Il faut vraiment être naïf, menteur, ignorant ou communiste pour voir la réalité d’une façon aussi grossièrement déformée. La guerre ne fait pas de quartier, mais des massacres terribles. Au front, les soldats se battent pour demeurer vivant. La meilleure manière de ce faire est de tuer l’ennemi. Tous les moyens sont bons pour s’informer des ennemis. Ceux qui prétendent le contraire devraient plutôt s’engager pour l’Afghanistan d’abord et parler ensuite.

Le récent massacre aux Philippines vient justement démontrer que les lois de contrôle des armes à feu ne servent à rien, sauf à mettre un cataplasme sur une jambe de bois.

La Fédération des femmes du Québec devrait s’attaquer à la violence faite aux bébés (filles et garçons) qui sont tués par milliers dans les abattoirs d’enfants.

59 personnes viennent de se faire massacrer aux Philippines. Les femmes ont été violées avant de se faire abattre. Mais hommes et femmes ont été massacrés. La vie d’une femme vaut-elle plus cher que celle d’un enfant ou d’un homme?


Massacre aux Philippines : un notable arrêté

Le maire d'une commune des Philippines est le principal suspect du massacre qui a fait 57 morts, lundi, dans le sud du pays. Le gouvernement philippin a annoncé jeudi qu'Andal Ampatuan Junior avait été arrêté et serait transféré vers Manille pour y être interrogé. Son père, le puissant gouverneur de la province de Maguindanao sur l'île de Mindanao, qui est soupçonné d'être le commanditaire de cette tuerie, a rejeté les accusations.

Il n'y a rien de vrai dans tout cela», a-t-il déclaré.

Une rivalité pour le pouvoir

Pour l'armée et les proches des victimes, le gouverneur aurait organisé le massacre, perpétrée par des miliciens, pour empêcher un rival, Esmael Mangundadatu, chef d'un autre clan, de se porter candidat au poste de gouverneur lors d'élections prévues l'an prochain. Le gouverneur actuel souhaitait voir son fils assurer sa succession.

Une enquête a été ouverte à l'encontre de tous les fonctionnaires de police d'une commune sous le contrôle du suspect numéro un, a ajouté le gouvernement. «Tous les policiers du poste contrôlé par Ampatuan font l'objet d'une enquête, soupçonnés de complicité dans le crime», a déclaré le secrétaire à l'Intérieur, Ronaldo Puno.

Le père du suspect allié de la présidente

Le père d'Andal Ampatun est membre de la coalition de la présidente Gloria Arroyo, qui a promis mercredi que les responsables du massacre n'échapperaient pas à la justice. Le directeur général de la police nationale Jesus Verzosa a annoncé plus tôt qu'un certain nombre, non précisé, de meurtriers présumés avaient déjà été arrêtés. «Nous n'avons pas le nombre exact mais nos policiers sur le terrain en ont arrêté plusieurs», a déclaré le directeur général de la police Jesus Verzosa.

Une centaine d'hommes de main d'Ampatuan ont stoppé lundi un convoi de politiciens rivaux du clan d'Esmael Mangudadatu, qui comprenait un groupe de journalistes. Ils ont été enlevés, tués et enterrés à proximité d'une ferme. Les victimes, dont au moins 14 femmes, ont été découvertes le corps criblé de balles. Parmi les 57 victimes figurent 13 journalistes. La zone où l'état d'urgence a été décrété, a été bouclée jeudi par les forces de sécurité.

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