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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

dimanche, février 15, 2009

La vraie «croisade»



Mais le choix ne peut guère se faire sans la Foi, base de tout dans le monde chrétien. Pourquoi base de tout? Parce que, contrairement à la charité et l'espérance, qui sont méritoires puisqu'elles exigent des actes personnels, la Foi n'a pour méritant que Celui qui l'a donnée en pur et gratuit cadeau, comme la vie elle-même. Qui peut se glorifier d' avoir la Vie, qu'il ne se doit pas à lui-même? Pourtant, celui qui a reçu la Foi ne doit-il pas sacrifier même sa vie pour elle? Il a été dit: «Celui qui aura cru en moi et qui aura observé mes commandements...» Il faut croire d'abord. Si la charité est la source des mérites personnels, elle n'est rien sans la Foi. Peut-on aimer ce qu'on ne connaît pas? La charité sans la Foi devient de la philanthropie inerte, de l'humanisme sans vie, de la solidarité que le moindre incident peut transformer en sauvage cruauté.

Eveiller, propager et affirmer la Foi chrétienne est la première mesure de défensive et de contre-offensive à prendre dans l'indispensable croisade de notre époque. Devant le Mensonge et le Mal, la Foi doit être aussi intransigeante que Celui qui la donne; elle ne doit pas connaître de compromis, puisqu'elle passe avant la vie elle-même. Elle doit être ramenée à sa pureté et sa lumière primitives, décortiquée de toutes les pelures dont l'ont recouverte les faux docteurs modernes, décrassée des demi-doctrines de demi-capitulation dont l'ont surchargée les timorés et les faibles qui ont imaginé de «démaliser» le mal par sa co-existence nuptiale avec le Bien. Il n'y a pas mille sources de doctrine pour guider la Foi, il n'y en a qu'une seule. Depuis près de deux siècles que la Révolution s'est mise en marche, le pontificat romain, qui a fourni en l'occurrence les chefs les mieux informés et les plus éc1airés de toute l'histoire du monde, a prévenu l'humanité de tous les malheurs qui l'ont accablée depuis, indiquant dans un vaste monument de sagesse et d'ardente charité les tribulations qui allaient fondre sur les hommes, leurs origines et leurs causes, offrant en même temps les moyens de les conjurer et d'en épargner les victimes. L'état actuel des choses démontre assez quel peu de cas le monde chrétien en a fait; mais le monument de sagesse est toujours là, comme un phare de direction vers la Justice, et, qu'on le veuille ou non, la barque humaine devra y fixer sa course si elle préfère arriver à bon port plutôt que de sombrer.

En beaucoup d'endroits, l'enseignement moderne a scientifisé la Foi en voulant la concilier avec la science. Cette complication pédante d'une chose si simple, cette académisation grandiloquente qui suffirait à elle seule à étouffer la possibilité de «candeur intellectuelle des petits enfants», a engendré des plantes anémiques que les vents hostiles ont tôt fait de déraciner. Ce grand mal de notre époque ne vient pas que de l'ennemi, et le mal spirituel ne se prévient ni ne se guérit avec les mêmes méthodes compliquées et toujours nouvelles qu'on applique aux maux corporels. Depuis que méthodes d'enseignement et pédagogues ont quitté la voie traditionnelle, éprouvée par des siècles de résultats tangibles, ils semblent perdus et changent leurs manuels tous les dix ans, avec des résultats toujours plus déplorables. Comme les parents atterrés comprennent assez difficilement ce qui se passe, en comparant l'assiette morale des générations, les prestidigitateurs de la psychanalyse les rééduquent à l’«école des parents», où ils entendent parfois les enfants expliquer ce que les parents devraient faire!

Là où la Foi a été bien plantée et sainement alimentée, la vertu est plus facile et la société n'endure pas la corruption ouvertement étalée des moeurs publiques. Plus faiblit la croyance en la récompense du bien et le châtiment du mal, plus s'étiole le sens du péché et de la responsabilité personnelle, plus se répand la confusion sociale, simple reflet du chaos spirituel.


Les Ordres Sont intervertis

Dans la bataille, c'est surtout la jeunesse qui 'est le gros enjeu. Ce n'est pas sans raison que toute la phalange des forces judéo-antichrétiennes travaille, depuis le début même de la grande Révolution, à séculariser et laïciser l'enseignement dans les pays de l'Occident chrétien, afin de le circoncire de tout ce qui peut suggérer ou affermir la foi et la moralité chrétiennes. Et cela, au mépris de la volonté des peuples occidentaux, grâce à la jonglerie que des minorités malfaisantes peuvent pratiquer en exerçant l'art subtil de l'électoralisme. Les foules chrétiennes, ignoblement trompées par le sophisme et conduites au bord de l'abîme, n'ont-elles pas trop toléré et trop longtemps? D'autant plus qu'au laïcisme presque mondialement propagé, la foi et la moralité de la jeunesse occidentale ont été sapées par une marée toujours grandissantes de littérature, d'images, de spectacles, de chansons et de radiophonie érotiques, d'incitations à la violence, d'irrespect de la vie humaine et de la propriété qui ne connaissent ni pause ni répit.

Il est temps que les foules chrétiennes imposent, avec la sévérité qui convient, le respect de leur âme, de leur foi, de leur morale et de leurs traditions, sur les territoires qu'elles ont peuplés et organisés. La lâcheté de la tolérance judéo-libérale a fait trop de ravages. Ce n'est pas à quelques pustules qui recouvrent tout un corps qu'il faut s'attaquer, mais à la cause même de ces pustules. À quoi sert de faire des saisies dans quelques kiosques à journaux si l’autorité fédérale supérieure permet l'entrée en douane des contaminants qui doivent être distribués dans tout le pays, sous formes d'imprimés, films, bobines ou clichés? Le scandale érigé en institution ne pourrait se disséminer si les sources ,en étaient taries.

La course à l'argent a été imposée aux foules comme première nécessité de la vie, grâce au rouage économique que les maîtres de la finance mondiale ont imaginé; les foules haletantes d'efforts et de travail ne sont guère plus avancées, d'une génération à l’autre. Quand un cataclysme économique a été réparé, après un quart de siècle de labeur intensif, on anéantit par l'inflation l’argent accumulé, en détruisant la moitié ou plus de sa valeur, on ruine par un écroulement nouveau les plus débrouillards qui avaient accédé à la fortune ou l'aisance. Façon probable de préparer les peuples à la dépossession totale quand la Révolution sera consommée! Par le culte obligé du Veau d'Or, la préséance des grands organismes d'Ordre a été invertie. La Politique a voulu asservir la Religion afin de mieux régir l’âme des peuples, et la Finance a par sa puissance déterminante dans le jeu démocratique voulu régir la Politique, pour s'emparer de l’orientation des mêmes peuples; formule qui ne peut que conduire par son matérialisme, à une domination implacable de ces peuples et qui sera, en somme, une «théocratie de l"argent», comme le prouve le super-capitalisme d'État d'outre-rideau de fer camouflé sous le nom de «démocratie populaire».

De notre côté du rideau nous avons la même image, moins précise, 'camouflée sous le vocable de «démocratie capitaliste». L'un et l’autre système affirment, par leurs appellations et leur action, que ce n'est plus l'Esprit, ni la conception de la vie, ni la culture dont dépendent le sort et l’orientation des hommes, mais de simples systèmes sortis des mains des hommes. La démocratie, dans le sens idéal qu'on lui donne, n'a encore jamais vraiment existé. Une camelote de piètre imitation a prétendu au titre, sous forme de coteries ou factions politiques, de soviets ou conseil d'ouvriers, soldats ou paysans. Mais la réalité de la démocratie - et il est bon qu'on mentionne toujours plus souvent la chose inexistante afin de la faire surgir - ne pourra venir qu'avec une seule formule: le Corporatisme. Car le Corporatisme englobe sous son autorité non seulement la finance, la politique, mais aussi l’économie, le métier ou profession, le législatif, le social, et se couronne par une représentation directe dans l'Exécutif de la nation. Seul le Corporatisme pourra donner aux peuples les moyens de financer leur propre développement sans avoir à se laisser enchaîner par la finance anonyme de l'extérieur, pourra répartir entre tous les participants aux activités économiques leur part raisonnable de ce qu'ils produisent, pourra provoquer sans heurt la décentralisation, la multiplication des initiatives et des fortunes, l'auto-discipline des classes ou activités diverses de la nation, et donner enfin ce dont on discute verbeusement depuis un siècle tout en s'en s'éloignant constamment: la justice sociale.


Préparation des chefs

Commentant la grande lettre encyclique anticommuniste de Pie XI, le génial Pie XII disait en 1952: "...la partie principale en est celle qui concerne l'ordre corporatif." Pourquoi? Parce que l'ordre corporatif contient justement toutes les conditions et tous les éléments de la justice sociale sans laquelle on ne peut espérer de paix réelle entre hommes, classes, peuples ou continents. Lorsque les cadres sociaux bâtis par les ordres matérialistes - toujours pour l'avantage primordial de minorités ou petits groupes intéressés aura croulé, l'ordre corporatif trop longtemps refoulé surgira comme cadre social nouveau et apparaîtra à un monde émergé du désespoir comme le plus grand cadeau, comme l'apothéose du génie chrétien dans sa réalisation d'un ordre humain spiritualiste donnant justice au plus petit comme au plus grand, au plus humble comme au plus puissant des fils d'Adam.

Plus cet ordre corporatif devient impérieux, moins on en parle, parmi les catholiques autant que parmi les adeptes de Satan. L'ère de «confusion et de ténèbres» du matérialisme presque intégral semble les avoir tous chloroformés, avec une propagande unifiée par les complaisances de l'argent ou les menaces d'un terrorisme moral. Quelques «fous», «illuminés», «idéalistes», «gens peu pratiques», «gens peu d' affaires», etc., en ont occasionnellement parlé mais pour n'entendre, comme écho, que l'insulte ou la dérision. Il est inutile, avant l'écroulement des cadres érigés par le libéralisme et ses sous-produits, de tenter ou espérer le Corporatisme, puisqu'il est l'antithèse et la condamnation des ordres matérialistes (marxiste ou capitaliste) qui mènent le monde des deux côtés du rideau de fer, sous une même autorité d'arrière-coulisse. Dès qu'il voudrait s'affirmer, tout ce que la «démocratie» libéralo-maçonnico-communiste compte de factions politiques, d'organisations ou de puissances s'érigeraient d'un commun accord contre lui, car le Corporatisme ne signifie pas autre chose que leur anéantissement dans un ordre supérieur de justice et de paix sociales.

Espérer faire l'éducation populaire du Corporatisme, en une fin de décadence où les grands organismes susceptibles d'éduquer sont aux mains ou sous le contrôle des forces du mal et sont domestiqués à ne faire que de la propagande, est une sérieuse illusion. Il n'y a toujours eu et n'y aura toujours, dans l'humanité, que deux groupes: les meneurs et les menés, les pasteurs et les brebis. Qui doivent être les chefs et d'où doivent-ils venir? Seule la Providence le sait. De tous les vrais chefs de l'histoire en tous lieux, aucun de ceux 'qui a surgi n'aurait prévu vingt ans à l'avance - pas plus que son entourage - le rôle directeur qui devait lui ètre assigné. Pourtant, ce sont les chefs qui doivent être préparés, par la vie autant que par la formation. Que des groupes ou des écoles de pensée soient organisés, les futurs chefs y seront attirés par la force des choses. Suivant ce que seront ces écoles et leur enseignement, les chefs seront bons ou mauvais, supérieurs ou médiocres, bienfaisants ou funestes. C'est à eux surtout, plutôt qu'à la foule, que doivent être enseignés l'esprit et l'architecture du Corporatisme, le système de reconstruction sociale qui suivra l'écroulement de l'ère judéo-libérale.

C'est dans leurs principes chrétiens que doivent être d'abord réveillés et réformés les peuples partageant de la culture civilisation chrétienne. Le reste ira tout seul. Blanc de Saint-Bonnet a écrit avec beaucoup de raison: "Toute erreur politique est une erreur théologique réalisée", c'est-à-dire l'application civile pratique d'une idée en opposition avec la doctrine en laquelle croit un peuple. Aussi, non seulement il n'est pas indifférent, mais encore il est d'une extrême gravité que les peuples chrétiens soient dirigés, représentés ou légiférés par des chefs hostiles à la vérité chrétienne, qu' il soient francs- maçons, marxistes ou sionistes. Le chaos politique qui s'accentue d'année en année est le résultat de la tolérance des directives, programmes, manifestes, slogans, chartes et déclarations lancés des mêmes sources franchement antichrétiennes et qu'on fait avaler à des foules incapables d'y discerner la contradiction de leurs croyances, de leurs aspirations.


Mort et Renaissance»

La haute politique est aux mains de la Banque Mondiale de l'Or qui en détermine le cours confus par ses trois organismes internationaux: marxiste, maçonnerie, sionisme. Nul chrétien capable d'une vision large n'a le droit de s'en désintéresser. Que cette monstrueuse organisation décide, pour hâter l'échéance de son plan politique, de déclencher un affaissement économique général ou une nouvelle guerre universelle, les gouvernements locaux et les administrations locales en restent frappés aussi durement que les citoyens eux-mêmes et se voient tous soumis à une dictature mondiale qui façonne à son gré leur vie financière, économique et sociale. Le nombre des communistes d'un pays ou des maçons dans une administration publique a moins d'importance que cette formidable puissance anonyme de détermination. L'effrayante secousse par laquelle les conspirateurs croient pouvoir compléter leur domination définitive du monde pourra avoir aussi facilement comme conséquences de briser leurs griffes qui tiennent tant de monopoles et redonner aux chrétiens leur maîtrise sur l'Occident. C'est même ce qui arrivera inévitablement, car dans un corps-à-corps mondial entre l'argent et l'âme, entre la matière et l'esprit, entre l'illusion et la réalité, entre l'oeuvre humaine et la création divine, le résultat ne fait aucun doute, quels que soient les débris accumulés dans la lutte.

Depuis que les "Protocoles" sionistes ont été publiés, au début de ce siècle, on a pu suivre pas à pas, détail par détail, chapitre par chapitre, le déroulement du plan satanique qui y est consigné et pour l'achèvement duquel il reste encore peu de chemin à parcourir. Les niaiseries débitées sur ce livre n'en infirment en rien sa parfaite concordance avec les événements contemporains. Il faut le lire et le relire, non seulement pour comprendre l'action unifiée des grandes internationales subversives, mais aussi pour avoir, en l'applicant à rebours, un plan presque idéal de reconstruction dans ce que sera le monde de demain.

Ce monde sera bâti par les jeunes d'aujourd'hui qui ne se laissent pas emporter par les folles idées de la décadence; qui sont capables, dans le tintamarre assourdissant du modernisme, de vivre une vie intérieure sérieuse et recueillie; qui, au plus fort de la guerre des nerfs, méprisent la peur suscitée par les terrorismes; qui sont aptes à l'abnégation et aux sacrifices pour servir la Vérité; qui ont des principes solidement enracinés et jouissent de ce flair si précieux qui fait discerner l'erreur cachée sous les sophismes les plus séduisants; qui ont le sens des besoins vitaux de leur époque, surtout le sens rarissime du plus grand de tous les arts: l'art politique qui consiste à orienter des hommes, des peuples, vers une vie meilleure, plus pacifique, plus naturelle, plus conforme à leur double destinée. C'est à eux, ces vrais forts, que demain appartient, avec ses redoutables responsabilités et ses magnifiques possibilités de réalisation.

L'achèvement de la Révolution Mondiale apportera sa propre mort, dans l'épuisement de son mensonge et son désordre. Cette mort est une nécessité dont on ne saurait trop souhaiter la venue prochaine. Car il ne peut y avoir de Renaissance sans mort préalable. Chez les disciples avertis ou ignorants de la Révolution, mort du sens religieux, mort du sens moral, mort du sens patriotique, mort du sens social, mort du sens de justice et d'équité, afin que renaisse sur cette désintégration une vie nouvelle, comme l'arbrisseau qui pousse, vigoureux et agressif, sur le pourrissement du vieil arbre tombé. Quand viendra cette Renaissance déjà en retard, elle ne flottera pas comme la première entre le christianisme et le paganisme antique, comme en donnèrent le spectacle ces peintres, sculpteurs, écrivains et humanistes qui, aussitôt terminée la fresque d'une Annonciation dans une cathédrale, couraient peindre à la chandelle de leurs ateliers la naissance d'une Vénus, passaient d'une Assomption au viol d'une Lucrèce, ou d'un Père Eternel à un Jupiter olympien, grâce au doute semé dans toute l'Europe par la Réforme, les Templiers et les subversions juives. La culture gothique, qui avait marqué l'apothéose scolastique débarrassée de toutes les scories de l'ère pré-chrétienne, reprendra enfin sa marche ascendante, libre des parasitismes de retardement et de distorsion.

L'inspiration que le matérialisme avait chassée de partout, avec son esthétique qui n'avait trouvé comme dernier refuge que son application aux machineries et aux créations de l'utilitarisme ranimera les esprits géniteurs d'une clarté plus vive qu'en aucune autre époque; penseurs, littérateurs, artistes prendront comme point de départ, les plus hauts sommets atteints par les génies les plus illustres de la culture chrétienne et monteront vers des cîmes nouvelles. La grande et glorieuse civilisation qui a dirigé et moulé le monde depuis quinze siècles, la seule même qui a véritablement mérité le nom de civilisation depuis la chute du premier homme, reprendra sa marche solennelle vers l'avenir, libérée des entraves artificielles qui ont tenté de la faire dévier de son cours pendant quelque temps; son esprit dynamique, indestructible puisqu'il tient d'un germe divin, alliant ses principes d'Ordre aux développements scientifiques prodigieux qu'il a lui-même suscités, donnera à notre monde, après tant de faillites et de malheurs apportés par le matérialisme, l'ère d'apaisement et de justice que personne ne peut donner sauf Celui qui a dit, avant de disparaître: "Je vous laisse ma paix". La civilisation chrétienne, à tout prendre n'en est encore qu'à ses débuts, tant elle contient de trésors toujours inexplorés et de possibilités sans limites. Si un jour elle disparaît, c'est parce que le dernier homme aura disparu.

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