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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, octobre 11, 2008


La CSN a changé sa constitution vers 1970 pour l’adapter à son adhésion marxiste, pour le plus grand bien des travailleurs: grèves perlées, fermetures d’usines, pertes financières pour les grévistes alors que les dirigeants négociant les conventions sont payés à quelques centaines de dollars l’heure, augmentation des cotisations syndicales, protection des éléments les moins rentables et les plus perturbateurs dans l’indstrie - ce qui rend l’usine moins compétitive - etc., etc.

Quand nous prenons conscience de qui sont les acteurs dans le scénario, les trucages du gars des vues nous sautent aux yeux.

Dans la province de Québec, la CSN a la réputation d’avoir fait fermer de nombreux commerces. Par exemple, il y avait à Longueuil, sur la rive sud de Montréal, un petit commerce familial qui vendait des fleurs. Le syndicat y est entré et le commerce faisait faillite peu de temps après. Et nous pouvons citer d’autres cas. Certaines villes étaient sur une liste noire à cause de leur syndicalisme enragé et impitoyable. Le croirez-vous, cela est pour le bien de l’ouvrier?

N’oubliez jamais que les communistes utilisent toujours la bonne vieille méthode de la thèse, antithèse et de la synthèse. Tous les chefs de partis politiques communistes font la même chose.

Ce matin à RDI (Radio-Canada) le chanteur Danile Lavoie affirmait que seulement trois chefs de parti disaient la vérité. Ou bien il est très naïf, ou bien il ment sciemment en pesant se faire des appuis dans la confrérie communiste. Je ne crois pas qu’il comprenne la tactique communiste: thèse, antithèse, synthèse.
La gauche a fondé quelques partis politiques, dont le PQ, le BQ et dernièrement celui de Françoise David, cette très belle femme, très féminine, aimant les bébés et qui communie chaque matin du pain communiste.
DOSSIER
LA C.S.N. EST-ELLE ENCORE UN SYNDICAT?


Aujourd'hui, il faut poser la question : la CSN est-elle encore un syndicat?

Dans le Petit Journal du 20 juin 1965, un article a paru où l'on posait cette question: Où va la CSN? La réponse était donnée: Sur la place Publique.

Son nouveau chef M. Marcel Pépin, ne le cache pas d'ailleurs. Il dit sans ambages que

la Confédération des Syndicats Nationaux va S'ENGAGER DANS L'ACTION POLITIQUE au moyen de pressions populaires, notamment de manifestation de masse.

Pour le moment la CSN se contente de grèves...

Nous pouvons répondre à notre tour: La CSN n'est plus un syndicat; elle ne fait plus de l'action syndicale. De son propre aveu, c'est-à-dire de l'aveu de celui qui parle en son nom, M. Marcel Pépin, la CSN s'engage dans l'action politique. On peut dire que la CSN a été vidée de son contenu syndical; la coquille demeure, mais son contenu a été remplacé par quelque chose d'autre. Il n'y a pas lieu de se surprendre. Tout le monde voyait venir la manoeuvre.

Depuis quelque temps, en douce, la directive avait été donnée d'entraîner aux procédures parlementaires les cadres actuels de la CSN en vue de l'action politique. Pour le moment la CSN se contente de grèves, nous révèle l'article. Pour le moment..., c'est-à-dire, en attendant les manifestations de masse, et, peut-être, le pouvoir...? (Dans quel but M. Marchand a-t-il démissionné en faveur de monsieur Pépin? Pour quelle raison... politique ?). Pour le moment, nous dit-on, la CSN se contente de grèves...

Nous nous sommes souvent entretenus, dans diverses régions de la province, avec des syndiqués de la CSN au cours des dernières grèves. Tous nous ont fait l'aveu qu'ils ne comprenaient pas très bien pourquoi ils étaient en grève; mais ils étaient obligés de suivre les mots d'ordre de leurs dirigeants syndicaux. Maintenant nous savons, de l'aveu même de M. Pépin, que ces grèves étaient de l'action politique en attendant les pressions populaires, notamment les manifestations de masse.

Dans la lettre à la XXXVIIe Semaine sociale du Canada, en septembre 1960, S.S. Jean XXIII écrivait: "
Depuis la dernière guerre mondiale, les unions syndicales sont devenues plus indépendantes. Mais cette puissance accrue comporte à son tour un nouveau risque pour la liberté: que le syndicat en vienne un jour à exercer une sorte de patronat ou de droit, en vertu duquel il disposerait librement du travailleur, de ses forces et de ses biens ; ou qu'utilisant l'influence qu'il exerce naturellement sur la politique et sur l'opinion publique, il soit tenté d'abuser de la force que donne le nombre. Ni la liberté, ni la dignité ouvrière ne sont pleinement respectées quand "la défense des droits personnels du travailleur est de plus en plus aux mains d'une collectivité anonyme, qui agit par l'intermédiaire de gigantesques organisations tendant au monopole.
En 1953, le trésorier du Syndicat National des Employés de l'Aluminium d'Arvida, Monsieur Pierre Bouchard, démissionnait, après quatorze années de travail bénévole. Dans la note qui motivait sa démission, il déclarait ceci:
Chaque fois que les chefs syndicalistes organisent une grève, ils devraient sacrifier la moitié de leur salaire pour la cause ouvrière. Les
ouvriers le sacrifient bien tout entier. Il y aurait peut-être alors moins de grèves.
La suggestion de Monsieur Pierre Bouchard vaut encore pour 1966, alors que le Président de la CSN dit sans ambages que: la Confédération des Syndicats Nationaux va s'engager dans l'action politique au moyen de pressions populaires, notamment de manifestations de masse. Pour le moment la CSN se contente de grèves...

On voit bien que ce n'est pas M. Pépin et ses organisateurs qui sont en grève et qui en font les frais ! Et Pierre Bouchard pouvait encore écrire en connaissance de cause:
On dirait parfois que certains chefs syndicaux sont heureux, au fond, du marasme qui règne dans le monde ouvrier; ça leur permet d'occuper une position lucrative d'organisateurs.

OÙ VA LA CSN?

La CSN n'est pratiquement plus un syndicat ; elle ressemble de plus en plus à un parti politique, c'est-à-dire qu'elle est devenue la chose des organisateurs et des directeurs. À preuve, l'interview suivante publiée par la revue Socialisme 65 (numéro 5) avec MM. Yvan Brunet, président de la Fédération des ingénieurs, et Hildège Dupuis, membre du Bureau Fédéral de la CSN. À la question: Quelle serait la contribution du syndicalisme par rapport au futur de la Province de Québec, son apport comme force de changement?, M. Yvan Brunet répondit: Je pense qu'on fera la preuve qu'il faudra que le système devienne socialiste.

Hildège Dupuis: Entre nous on peut dire: «Oui, je suis socialiste , mais officiellement les centrales ne sont pas socialistes. C'est là le problème.

À la question: Seriez-vous favorable à la politisation des centrales?

Hildège Dupuis répondit: Il faudrait que dans la province de Québec, le syndicalisme se politise. Mais justement, est-ce là le but du syndicalisme? J'ai l'impression que c'est un changement d’hommes qu’il faudrait...

Yvan Brunet: Je me demande si jamais on arrivera à un état socialiste.

Hildège Dupuis: Je pense qu’au Québec, le milieu s'y prête, à cause de la situation.

Ces propos sont révélateurs. En effet, ils nous apprennent que beaucoup de dirigeants de la CSN se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes, mais officiellement les centrales ne sont pas socialistes. C'est là le problème pour eux.

Ils ne se demandent pas comment mieux aider les travailleurs au moyen du syndicats, mais comment se servir des travailleurs dans le but politique d'établir un état socialiste. C'est pourquoi, dans l'esprit et les propos de plusieurs hauts dirigeants de la CSN, il faudrait que la CSN se politise, c'est-à-dire q’une ligne commune du parti devrait être établie pour diriger la pensée des travailleurs et les faire travailler à la construction du système socialiste.

Or si, peu à peu, depuis des années, on s'est employé à vider l'oeuf de son contenu, c'est-à-dire, à changer les hommes qui dirigent et organisent la CSN pour les remplacer par des hommes qui se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes, il n'en reste pas moins que les structures mêmes de la CSN ne sont pas socialistes. Elles sont chrétiennes. La constitution de la CSN est chrétienne.

Dans sa pensée , dit la constitution, la CSN adhère aux principes chrétiens dont elle s'inspire dans son action. Or ces principes chrétiens en matière sociale ont été rappelés par Mater et Magistra, le 15 mai 1961; ils disent notamment qu’on ne peut admettre en aucune manière que les catholiques donnent leur adhésion au socialisme même modéré... (Fides, p. 22).

Dès lors, la question que les laïcs catholiques doivent se poser (eux qui sont chargés par le Concile d'harmoniser leur droits et devoirs de membres de l'Église avec leurs droits et devoirs de citoyen sous l'unique commandement de Dieu) est la suivante: va-t-on continuer à fournir des aumôniers à un organisation politisée, qui utilise le sacerdoce comme un paravent pour promouvoir un état socialiste à l'insu de la majorité des syndiqués catholiques? La CSN avait des aumôniers parce qu'elle était un syndicat, et un syndicat catholique.

Un syndicat, c'est-à-dire, selon la définition magistrale de Léon XIII dans Rerum Novarum, une association qui doit être organisée et dirigée de façon à fournir à chacun de ses membres les moyens propres à lui faire atteindre, par la voie la plus commode et la plus courte, le but qui est proposé ; ce but consiste dans l'accroissement le plus grand possible, pour chacun, des biens du corps, de l'esprit et de la famille en vue du perfectionnement moral et religieux de tous.

C'est surtout cette fin, insistait Léon XIII, qui doit régler toute l'économie des syndicats (Rerum Novarum 42-43) ». (Pour ceux qui seraient tentés de déclarer dépassée cette définition du syndicalisme, citons tout de suite Mater et Magistra: " L'Encyclique Rerum Novarum, écrit Jean XXIII, a été et continue à être reconnue comme la "Grande Charte" de la reconstruction économique et sociale de l'époque moderne (Fides, p. 19). La constitution de la CSN ne dit pas autre chose: La CSN croit au rôle primordial des forces spirituelles dans l'établissement de l'ordre social, lit-on dès la première page. Cette croyance est fondée sur sa conception de la personne humaine. Et, un peu plus bas, toujours à la même page des Constitutions de la CSN, on peut lire la définition chrétienne de la conception de la personne humaine: La dignité de la personne humaine repose sur le fait que l'homme, créé à l'image de Dieu, est doué d'intelligence et de volonté libre et qu'il a une destinée éternelle et surnaturelle.

Or la CSN, depuis quelques années, est de moins en moins dirigée et organisée selon les principes chrétiens de sa constitution officielle. Beaucoup parmi ceux qui dirigent et organisent la CSN - nous a appris un membre de son Bureau Fédéral, M. Hildège Dupuis - se disent entre eux: Oui, nous sommes socialistes; le problème, c'est qu'officiellement les centrales ne le sont pas. Quand elles le seront, la CSN sera officiellement un parti socialiste visant à l'instauration d'un état socialiste au Québec.

L'idée n'est pas neuve. Le journal Le DEVOIR rapportait le lundi 30 novembre 1964, que
M. Laurent Gaudreau, président du Syndicat National des ouvriers
manuels de Montréal (CSN), avait partagé, à un colloque organisé par la revue marxiste Révolution Québécoise, les thèses soutenues par M. Vallières, (directeur de cette même revue) sur la primauté pour les ouvriers, de s'organiser pour prendre le pouvoir, DANS UN PARTI FORME STRICTEMENT DE TRAVAILLEURS.
En attendant, les centrales ne sont pas OFFICIELLEMENT socialistes. Elles ne le sont que de bouche à oreille, sous couvert, selon la méthode du noyautage décrite par Léo-Paul Desrosiers dans le numéro Juillet-Août d'Aujourd'hui-QUEBEC .
Le noyauteur est un intrus qui vient s'installer dans votre propre maison, revêt votre livrée; il répand SES DOCTRINES à lui sous vos couleurs à vous. Le public, qui ne se défie pas, aura tendance à les accepter de bonne foi parce que c'est votre pavillon qui les couvre.
Il y a quelques mois, nous avions écrit, en terminant notre réponse à Pierre Vadeboncoeur, conseiller technique de la CSN:
Si j'étais aumônier à la CSN, je démissionnerais sur
1'heure
. Aujourd'hui, nous posons une question: Est-ce que
l'Église peut continuer de fournir des aumôniers à une organisation qui
va
s'engager dans l'action politique au moyen de pressions
populaires, notamment de manifestations de masse
et cela de
l'aveu même de son nouveau chef, Monsieur Marcel Pépin?
Ne serait-ce point compromettre l'Église dans un parti politique, et l'engager dans une politique socialiste dont nous savons qu'elle est loin d'être celle que préconisent les Papes?

Il suffirait de rappeler que M. Vadeboncoeur, conseiller technique de la CSN, applaudit à la révolution cubaine; que M. Hildège Dupuis, membre du Bureau Fédéral de la CSN, déclare: Oui, je suis socialiste; que M. Laurent Gaudreau est d'accord avec le directeur de Révolution Québécoise; qu'enfin le Président lui-même de la CSN, M. Marcel Pépin dit sans ambages que la Confédération des Syndicats Nationaux va s'engager dans l'action politique au moyen de pressions populaires, notamment de manifestations de masse.

La présence et l'action de tels hommes et de telles doctrines à l'intérieur d'un syndicat catholique, et au niveau des cadres dirigeants, suffiraient non-seulement à engager les prêtres à se retirer de la CSN, mais à indiquer nettement aux laïcs catholiques qui en sont membres qu'ils doivent en faire autant si un nettoyage ne se fait pas au plus tôt.

Personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste, écrivait Pie XI. Les laïcs catholiques ont le grave devoir de se souvenir que, dans toutes choses temporelles, ils doivent être guidés par leur conscience chrétienne, dit le Concile du Vatican, car aucune activité humaine, même dans les choses temporelles, ne peut-être soustraite au commandement de Dieu (De Ecelesia.

Nous en savons assez maintenant pour dire carrément qu’un catholique, fût-il clerc ou laïc, ne peut ni ne doit, ni ne voudra plus s'associer, à un pareil groupement, qui, dans l'esprit même et les conversations intimes de ses dirigeants, n'a plus d’un syndicat que le nom! Pour que les ouvriers puissent redonner à la CSN leur franche adhésion, il faudrait que les dirigeants de celle-ci retournent à sa Constitution chrétienne et l'observent fidèlement.


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