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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, août 15, 2008

DROIT DES PEUPLES À

L’AUTODÉTERMINATION


Ce mot n'a pas été choisi au hasard.

Jeté sur le forum depuis un demi siècle il signifie pour les naïfs le trop fameux droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Mais pour les promoteurs du système synarchiste c'est le paravent de la dictature obtenue par révolution visible ou invisible, toujours dirigée.

Oui, oui, dira-t-on, instruit enfin par des expériences retentissantes!... Mais cette découverte une fois faite, on accusera tel homme politique ou tel parti et l'on s'en tiendra là.

Autre naïveté qui laisse dans l'ombre, comme toujours, les vrais auteurs prêts à duper encore un public toujours berné.

Cette autodétermination cache un principe de gouvernement dictatorial reposant sur deux sentiments: le mépris de l'espèce humaine, une hypocrite cruauté. Voici, par exemple la pensée martiniste:

Le premier degré de la souveraineté des peuples, c'est leur impuissance ou leur servitude. Aussi disons-nous donc hautement ce qui n'a peut-être encore jamais été entendu des hommes: Quand est-ce que les peuples sont souverains dans toute l'étendue que ce terme comporte, qui seul doit les rendre si respectables? C'est quand ils sont mis à l'œuvre pour l'accomplissement des décrets de la Providence... C'est quand ils sont élevés par là jusqu'à une puissance qui soit au-dessus d'eux et qui les lie non plus à l'empire de leur volonté, mais à
l'empire de la Science... comme étant plus fixe et plus clairvoyante que la leur.

(Claude de Saint-Martin - L'association humaine 1797)

La Providence, pour le martinisme, a son culte dans la Théocratie. Celle-ci d'après Saint-Martin et la Synarchie, constitue la véritable autorité totalitaire et n'a rien à voir avec le Dieu des chrétiens.
Quant à la science, c'est celle des initiés tout aussi bien que des techniques diverses.

Voici un texte de Wilson qui semble avoir été le premier à introduire le terme d'Autodétermination dans le langage courant de la politique.

Self-détermination is not mere phrase. It is an imperative principle of action which statemen will henceforth ignore at their peril.
Ce qui se traduit par:

L'Autodétermination n'est pas un vain mot. C'est un principe IMPÉRATIF d'action que les hommes d'état ignoreront désormais à leur détriment).

C'est ainsi que le Frère-Maçon Woodrow Wilson s'est exprimé devant le Congrès des États-Unis le 11 février 1918, en réponse à une déclaration de l'Allemagne et de l'Autriche sur les conditions de paix (Cité par Othon Guerlac, professeur à la Cornell University - Ithaca New-York et reproduit dans Citations françaises, p. 255, chez Armand Colin - Paris 1933). Le sort de Diem au Vietnam, illustre ce principe impératif. En cherchant autour de nous dans un passé récent on trouverait d'autres applications de ce principe sans doute soufflé au Frère-Maçon Wilson par son Maître de la Sagesse le Colonel House qui prédisait si bien le sort de Ferdinand d'Autriche.

C'est au surplus le principe de la "Libre détermination" qu'ont invoqué à l'unanimité les loges de Genève en 1920 pour revendiquer l'indépendance de l'Égypte (Neues Winthertur Tageblatt - 25/5/1920).

Ajoutons ceci du Pacte synarchique:

La Révolution n'est pas une plaisanterie, mais l'action implacable régie par une loi de fer. (Avertissement)

Nous ne ferons pas de commentaire. On voudra bien se souvenir de la Hongrie, du Congo...

Plus près de nous, un exemple: le référendum en Algérie après les accords d'Évian. Comptez les morts, non seulement avant mais après.

Voilà comment on autodétermine un peuple.

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