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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

dimanche, août 31, 2008

D'AUTRES MENACES

Mais c'est aussi follement confirmer ceux qui à l'intérieur de l'Église, l'accusant de séculaires insuffisances quand ce n'est pas de malfaçons, font écho, consciemment ou inconsciemment à d'autres rumeurs sorties des loges depuis près d'un siècle. On a sans doute lu, sinon il faut le lire The Commonwealth du 12/2/65 à New-York:


Voici le grand espoir du Concile: le Concile ne siège pas seul, l'Église entière le soutiendra. CETTE ÉGLISE, ELLE-MÊME PLUS GRANDE ET PLUS FORTE QUE LE CONCILE veut aller de l'avant et ira de l'avant. Même si... le Concile devait être ARTIFICIELLEMENT FREINÉ, ILS N'ADMETTRAIENT PAS D'ÊTRE ARRÊTÉS EUX-MÊMES... QUITTERONT ALORS l'Église ceux qui en grand nombre ont été réchauffés d'une nouvelle espérance par le Concile, d'une espérance dans une église renouvelée et une chrétienté unifiée. Et qui aimerait prendre sur soi la responsabilité d'un tel résultat?
Nous avons souligné nous-mêmes dans cette trop courte citation de Hans Küng, des expressins semblables que nous avons déjà lues, au cours de cette étude, dans les déclarations des plus hautes sociétés secrètes.

Au lecteur de les méditer, de faire des comparaisons avec d'autres menaces qui ne doivent laisser aucun doute sur l'existence, la réalité du complot contre l'Église aujourd'hui en plein développement.


Il n'est pas besoin de souligner, dit par exemple le Frère-Maçon Marius Lepage, que de l'attitude de l'Église romaine à l'égard de la Maçonnerie, dépend dans une large mesure le succès ou l'échec des tentatives de rapprochement entre Rome et l'Église anglicane, du fait que de nombreux ecclésiastiques et de hauts dignitaires anglicans appartiennent à la Maçonnerie.
(Le Symbolisme - Avril/Juin 1962)

Voilà le chantage! Tel est le sens du rapprochement Église-maçonnerie auquel on nous convie. Ainsi donc, la Maçonnerie, même celle de la Grande Loge d'Angleterre (n'en déplaise au P. Riquet et à Me Mellor) s'intéresse réellement contre Rome. Ou Rome en viendra à l'accommodement voulu par les Loges ou l'anarchie sera maintenue. Et il en sera de même pour la "consécration" de toute la civilisation moderne.
"

Si la direction de la cléricature LATINE comprend cela nous sommes
sauvés nous prêtres et nous revivrons dans une Transfiguration éblouissante de nos fonctions et de notre mission.
"Si, au contraire en haut lieu on ne comprend pas, si l'on se bouche les oreilles, nous continuerons à être perdus, à être noyés dans le déluge des idées et des faits, à être enfin morts à l'esprit comme à la vie de la NOUVELLE CHRÉTIENTE.
(Roca - La crise fatale - 1885 p. 94)

Entendons bien: cette nouvelle chrétienté dont nous connaissons maintenant le Credo, la structure et les animateurs, résultera d'une CRISE FATALE (ou les ÉVÉNEMENTS POLITIQUES ne devraient peut être pas être étrangers). L'assurance de Roca, comme celle de Saint-Yves d'Alveydre ne pouvait être fondée QUE SUR L'EXÉCUTION D'UN PLAN PRÉÉTABLI.


Quoiqu'il puisse advenir désormais et quelques efforts que tente l'Episcopat pour escamoter ce travail providentiel, le mouvement socialiste (35) ne sera ni enrayé, ni détourné de ses fins comme il le fut 'en 1848. C'est trop tard. Un nouveau monde est né, le vieux monde, le monde. ultra-montain est mort; avec lui seront enterrés toutes les églises cléricales.

(F.A.M. 1886 - p. 346)

Ainsi finira l'antagonisme formidable qui met aux prises de nos jours, le monde de César (le Pape) et le jeune monde du Christ.

(G.C. p. 312).

Car c'est, en toute occurrence, le Pape qui devra capituler. Si, pour notre part, nous n'en croyons rien, nous n'exagérons cependant rien des projets, projets concernant l'Église, s'entend, mais liés à la politique internationale dans la poursuite du Gouvernement mondial de la contre-Église (36). L'assurance d'un Roca qui connaissait l'existence de REDOUTABLES SECRETS détenus par Stanislas de Guaïta et Saint-Yves d'Alveydre concernant la conduite future des hautes instances secrètes vis-à-vis de Rome, ne lui faisait pas dire sans raison en parlant des résistances à cette conjuration, que la condamnation par le Pape serait le coup de la mort pour l'institution dont il est la tête. Sentence de mort pour Rome si c'est non; sentence de vie si c'est oui. (La crise fatale p. 121 et S.)
Dans son esprit, l'Église catholique, apostolique et romaine était condamnée en la Personne du Successeur de Pierre ainsi qu'il l'espérait voir à l'occasion d'un prochain concile:


Le César papal est une hostie couronnée pour le sacrifice.
Leur Pape?

Celui qu'ils désirent voir à la tête d'un Concile œcuménique de l'Humanité Synarchisée formé des savants, des chefs d'États, des cardinaux, des évêques, constituant la première chambre de la Synarchie Trinitaire, dont le Marquis de Saint-Yves d'Alveydre a trouvé les cadres dans L'ANTIQUE ENSEIGNEMENT DES TEMPLES (G.C. 113):


"NON PAS UN PONTIFE DE LA FOI OU DE LA PISTIS, MAIS UN PONTIFE DE LA GNOSIS OU DE LA SCIENCE ÉSOTERIQUE.

(SOC-CHR, 5/7/91).

Quant à leur divinité symbolisée par l'Aurore et le Soleil de l'alchimie rosicrucienne, c'est le Prince de ce Monde, le Prince de la Subversion nommé pour tromper les hommes du nom de l'Adorable Rédempteur.


Malgré les aberrations nécessaires des sectes cléricales la chrétienté tout entière file droit vers les rives si longtemps recherchées de la Terre Promise.

... Nous sommes aux portes d'un monde nouveau. Je ne suis pas le seul à voir l'aurore du Christ Solaire rougir l'Orient.

(G. C. p. 370) (37)


Notes:

(35) Le système synarchique est essentiellement un socialisme très poussé et technocratique. Il est curieux d'entendre aujourd'hui tant de catholiques et d'ecclésiastiques abonder dans le sens de la fatalité assurée par un Roca et les hauts initiés.

(36) Voir l'étude "Le Gouvernement mondial et la contre-Église".

(37) D'après Papus que nous avons cité plus haut, Roca proclamait au Congrès Spiritualiste en 1889, que son Christ n'était pas celui du Vatican. L'ex-chanoine a même précisé: "Ce Christ divin n'a rien de commun avec le Christ du Vatican ... il est le pur Adam-Kadmon des Kabbalistes, c'est-à-dire le règne hominal" (L'Aurore 8 Octobre 1890). Ce sont les termes mêmes de Stanislas de Guaïta et de Saint-Yves d'Alveydre et c'est aussi la pure tradition des Hautes-Maçonneries. Cette substitution hypocrite d'un faux-christ au vrai montre bien que Jésus-Christ, en tout premier lieu, est l'objet de leurs attaques; Jésus-Christ et par conséquent son Église. Quoi de plus logique, quoi d'étonnant, dès lors, que le Pape son représentant sur terre et le chef de cette Église soit, par elles, voué à toutes les persécutions dans l'exercice de son magistère, de sa juridiction, de son gouvernement, qu'il soit menacé non pas seulement en raison de sa fonction mais parfois jusque dans sa personne? On pourrait relever tout un florilège de menaces provoquées, chez certains de leurs membres, par l'hystérie anti-papiste des hautes sectes. A la fin du siècle dernier les uns rêvaient de l'emprisonner à Avignon, d'autres excipant d'un factum attribué à A. Pike le voyaient retenu en exil en Russie au siècle suivant c'est-à-dire au notre. En 1921, l'auteur de la plaquette que nous avons citée plus haut annonçant le rôle et l'influence des soviets dans l'occident catholique, s'abandonnait encore à ces divagations:
"Pendant la période de transition qui suivra l'exil du Pape, vers le milieu de ce siècle l'influence de la France sur l'Église catholique sera très grande. La transformation qui va s'accomplir dans le catholicisme sera très grande"
(A. MONTEUX - La France Mystérieuse - Éditions "Lumière" TUNIS 1921).
Et la dessus l'auteur de vaticiner l'abandon de la Croix pour le Sacré-Cœur, l'abandon de Rome pour l'Orient et la réintégration des "mystères" cachés (ésotérisme)!


Ces marques d'hostilité ou violemment agressives ou parfois sournoises, mais constantes, traditionnelles, doivent nous dicter, une attitude résolue de fidélité, d'union au Pape qui est la pierre fondamentale de Catholicisme.

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