Libellés

Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

samedi, mai 17, 2008

QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LE COMMUNISME

QUESTIONS ET RÉPONSES
SUR LE COMMUNISME
par Son Em. Le Cardinal R. Cushing



Voici une brève analyse critique basée sur les écrits de Marx, Engels, Lénine, Staline, Krushchev et Mao Tsétung, ainsi que sur quelques périodiques communistes publiés aux Etats-Unis et en Russie.

Je recommande cet «abécédaire» ou petit catéchisme du communisme à la considération de tous les citoyens conscients de la liberté dans l'état. Nation par nation, le monde libre se voit refoulé de façon désolante. Ce n'est pas à cause de l'incapacité physique ou militaire du Monde Occidental, mais plutôt le fait de notre politique d'apaisement. À mesure qu'ils avancent le rideau de fer et qu'ils multiplient leur tromperies, les Communistes nous invitent toujours à de plus pressantes négociations pour la «paix»: de là toutes les défaites idéologiques que nous avons subies aux mains du bloc soviétique au cours des dernières années.

La source de ces défaites et la cause de nos difficultés résident dans notre ignorance presque totale des principes communistes.
Le présent «abédaire» explique sans prétention:


1) la nature du Communisme; comment la conception matérialiste-dialectique qu'il se fait du monde lui inculque l'idéal forcené de conquérir l'univers par tous les moyens; procédés loyaux ou basses tactiques;

2) la «ligne» communiste, le secret du succès soviétique aux États-Unis, comment elle se présente en façade, et ce quelle renferme habituellement en réalité;

3) la véritable attitude communiste devant les réformes; c'est là que nous découvrons, par les faits, que les communistes se servent des réformes uniquement pour masquer leurs activités subversives afin d'avancer la «ligne» et d'établir leur dictature.

Tout en soulignant les abus du Communisme vis-à-vis des réformes, cet opuscule rappelle la nécessité de celles-ci, surtout celles qui s'opposent à l'anti-sémitisme à l'anti-négroïsme et à l'anti-unionisme.

Card. R. Cushing


QUESTIONS ET REPONSES SUR LE COMMUNISME
Titre original: QUESTIONS AND ANSWERS ON COMMUNISM
Traduction de A. Gilbert, ptre

Je tiens à remercier son Eminence le cardinal Cushing qui a bien voulu permettre la traduction française.

Je souhaite que l'édition française connaisse autant de succès que l'édition anglaise et espagnole.

C'est un livre qui permet de se renseigner sur le communisme et qui nous aidera à enrayer ce fléau dévastateur.

Que Notre-Dame de Fatima bénisse tous les lecteurs.

Georges Cabana arch. de Sherbrooke



TABLE DES MATIERES
Avant-Propos
1 - Communisme... Marxisme... Socialisme
2 - Nature du communisme
3 - La lutte des classes et la stratégie du communisme
4 - L'attitude des communistes à l'endroit des réformes
5 - L'Eglise Catholique et le communisme
6 - Le communisme et la religion
7 - Le communisme et la moralité
8 - Le communisme et l'Etat
9 - Le communisme et les ouvriers
10 - Le communisme aux Etats-Unis
11 - Le communisme et la Chine
12 - L'histoire du communisme (1ère partie)
13 - L'histoire du communisme (2ème partie)
14 - Langage communiste: Langage d'Esope
15 - L'Offensive communiste: plan de campagne pour 1960-61
16 - L'aspect économique du marxisme-Iéninien
17 - La défaite du communisme
Supplément: Oeuvres communistes consultées
Dernières recommandations à la jeunesse




AVANT-PROPOS

Cette brochure - Questions et Réponses sur le communisme - nous l'avons fait publier dans l'espoir qu'elle pourrait servir à tirer plusieurs d'entre nous de notre apathie et de notre indifférence à l'endroit d'un complot dont l'unique objectif est l'asservissement de tous les peuples de la terre au communisme.

Les questions posées ici sont celles qu'on entend le plus souvent dans les cercles d'études, dans les écoles, ou dans les salles de conférences. Quant aux réponses, elles proviennent avant tout des œuvres attribuées aux écrivains communistes eux-mêmes.

Le lecteur constatera que nous avons puisé largement dans les encycliques des Papes et dans les rapports d'enquêtes des Commissions du Congrès américain. Ces sources de renseignements, parmi tant d'autres, nous ont aidé, comme d'ailleurs les événements et nos propres consultations, à définir, dans son contexte authentique, le sens et la nature du danger qui nous menace.

Il va de soi que cette brochure ne découvre pas au lecteur jusqu'aux moindres nuances du communisme. Elle ne règle pas tout le problème. Néanmoins, il est permis de supposer que plusieurs d'entre vous, qui ne liraient pas l'un ou l'autre des nombreux livres écrits sur le sujet, n'hésiteront pas à étudier un résumé du genre de cette brochure.

Le cas échéant, je prie Dieu que ce travaille les incite à vivre en conformité avec les enseignements de l’Évangile et du Décalogue. C'est là, d'ailleurs, que les peuples et les individus trouveront la solution au problème du communisme. On pourra ensuite plus aisément réaliser en notre pays, les programmes de réforme et de restauration sociale les plus aptes à étouffer, chez nous, jusqu'aux racines mêmes du communisme.



1
Communisme... Marxisme... Socialisme.


1. - Qu'est-ce que le communisme?

a) Au sens littéral, c'est la «mise en commun» de tous les biens matériels; par opposition à la propriété privée, à la propriété individuelle de richesses, de biens immeubles, ou d'entreprises de production.

b) Le communisme s'appuie d'abord et avant tout sur le matérialisme dialectique, une doctrine philosophique selon laquelle l'univers serait venu en existence sans le concours de Dieu, dont d'ailleurs on s'efforce de nier l'existence.

2. - Comment le communisme prétend-il prouver que Dieu n'existe pas?

a) Le communisme affirme - et c'est là une affirmation qu'on peut aisément réfuter - que la matière est autodynamique et auto-créatrice.

b) d'autre part, il promet - et ce n'est là qu'une promesse - le paradis sur la terre, dans les cadres d'une société nouvelle, la société communiste.


3. - D'après les communistes, quelles seront les conditions de vie dans cette société communiste?

Les communistes prétendent que cette ère nouvelle fera disparaître toute notion d'état, de famille et de moralité. Ils affirment, avec beaucoup de présomption, que ce nouvel état de choses libérera l'homme de l'insécurité, de la névrose et de toute maladie. La «société communiste» apportera à l'humanité une paix durable. Bref, on connaîtra vraiment, enfin, les bienfaits véritables de la liberté humaine.


4. - Est-ce qu'on ne devra pas arriver par étapes à l'établissement de cette "société communiste"?

Oui, en effet. La première étape servira à établir et à consolider l'emprise de la dictature soviétique sur le monde. C'est l'étape du règne du socialisme international imposé à tous les pays, d'abord par la ruse, ensuite par la violence. Une fois établie partout, la dictature soviétique devra peu à peu disparaître, selon les tenants du communisme, et céder la place à la «société communiste». Ce sera le paradis sur terre.


5. - Est-ce que les communistes ont déjà essayé de réfuter les cinq preuves de l'existence de Dieu d'après l'enseignement de saint Thomas d'Aquin?

Non pas. Ils ont toujours résolument évité tout contact avec l'illustre docteur de l'Eglise.


6. - Y a-t-il tout de même, quelque part, un pays qui ait adopté le système communiste?

Non pas. Le mot cache une fraude monumentale. En Russie, et dans les autres pays soumis au pouvoir des Soviets, les dirigeants contrôlent les trois secteurs des richesses, de la propriété et de l'industrie. Par la même occasion, ils déterminent la nature de l'opinion publique et son mode d'expression. Aucun médium de diffusion ou d'information n'échappe à leur contrôle.


7. - A ce stage d'évolution, le communisme pratique le socialisme. Qu'est-ce à dire?

Cela veut dire que tous les pouvoirs appartiennent à l'Etat. En d'autres mots, tous les pouvoirs, soit dans les secteurs de la politique, du bien-être social, de l'économie ou de la finance, sont entre les mains des chefs soviétiques.


8. - Quel est donc le véritable nom de ce système?

On l'appelle le marxisme ou encore, le fascisme soviétique. C'est la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un petit nombre. C'est du socialisme à outrance. Le marxisme déifie la matière et l'État. D'après ses concepts philosophiques, c'est la matière qui est Dieu; et l'homme devient un esclave.


9. - Qu'est-ce que le marxisme?

Le marxisme est un soi-disant système politico-économique qui s'appuie sur le matérialisme dialectique et la négation de Dieu. On l'appelle ainsi du nom de son fondateur Karl Marx, né en Allemagne en 1818, et qui mourut en Angleterre en 1883. Au cours de sa vie, il avait tour à tour abjuré le judaïsme et le christianisme, et il était devenu un athée militant. Son livre - Das Kapital - et son Manifeste Communiste sont ses œuvres principales. Friedrich Engels collabora à la rédaction des deux œuvres.


10. - Qui était donc ce Friedrich Engels?

Engels naquit en 1820 et mourut en 1895. Il était le fils d'un riche manufacturier de «textile». Ce dernier possédait des filatures en Allemagne et en Angleterre. Non seulement Engels écrivit-il certains des travaux les plus importants de Marx, mais encore il accorda à Marx un solide appui financier.


11. - De quel sujet en particulier les deux oeuvres importantes de Karl Marx traitent-elles?

a) Le Das Kapital, appelé la bible du marxisme, et dont le premier volume paraissait en 1867, traite longuement - l'œuvre comprend trois tomes - et d'une façon souvent embrouillée, de la lutte des classes à travers les âges, avec en pointe, la lutte du prolétariat contre ses oppresseurs, c'est-à-dire les capitalistes ou le patronat. Le Das Kapital rappelle la philosophie de Marx: son matérialisme dialectique, les théories économiques qu'il préconise, et les méthodes qu'il propose comme remèdes aux malaises économiques . et sociaux des peuples;

b) Le Manifeste Communiste, paru en 1848, détermine la stratégie à employer par les prolétaires du monde dans leur lutte pour le renversement de l'horrible régime capitaliste. Le Manifeste propose d'enlever la richesse et la production aux classes moyennes et aux classes dirigeantes, c'est-à-dire à la bourgeoisie, pour les remettre, soi-disant, aux salariés, c'est-à-dire au prolétariat. Au fond, en exigeant la «dictature du prolétariat», qui est ni plus ni moins que l'oppression du prolétariat par une dictature, Marx et ses successeurs ont mis obstacle à une plus abondante répartition des biens. Ils se sont ainsi opposés à la justice et au progrès social.


12. - Marx et Engels ont-ils écrit d'autres oeuvres?

Ils ont réalisé un grand nombre de travaux. Ainsi, leur œuvre, La Sainte Famille, paraissait bien avant le Manifeste Communiste. Il y eut ensuite Ludwig Feuerbach, et la Dialectique de la Nature, que F. Engels écrivit après la mort de Marx. Chacune de ces œuvres se propose évidemment de réfuter l'existence de Dieu et de condamner la religion. C'est là, d'ailleurs, le fondement des enseignements de Karl Marx.


13. - Pourquoi appelons-nous l'enseignement fondamental de Marx "matérialisme dialectique"?

a) Le matérialisme nie l'existence de toute réalité immatérielle, par conséquent, de Dieu, de l'âme, et du monde spirituel. Le communisme se plaît à répéter que la matière est la seule réalité qui soit. La science nous prouve que la matière est en évolution constante, allant souvent du règne minéral et végétal à la vie organique elle-même. Marx en déduit que le même principe s'applique à la création de la vie et à l'origine de l'esprit humain. Comment la vie et l'intelligence ont jailli de l'atome et des molécules de la matière pure et simple, Marx ne l'explique pas. Il ne le peut pas d'ailleurs. Il ne peut non plus dire comment ce «fameux mouvement» dont il fait tant de cas a pu venir à l'existence sans un «Premier Moteur», à savoir, Dieu tout-puissant.

b) D'après Marx, la dialectique constitue la «logique» de sa théorie du matérialisme. TI s'agit de «sa méthode». C'est elle, d'après Marx, qui règle les lois inévitables de la nature, de la société et de l'art de bien penser. Toute idée, toute évolution naturelle ou tout événement historique renferment en eux-mêmes un phénomène opposé et négatif. C'est là, du moins, ce que prétend Karl Marx. On appelle cette théorie le procédé de la Thèse, de l'Antithèse et de la Synthèse. Ainsi, dans la conjoncture historique actuelle, la thèse - la classe dirigeante, la chose qui est - serait, d'après les communistes, la soi-disant bourgeoisie. Le prolétariat constituerait l'antithèse. Quant à la synthèse, ce serait la dictature du prolétariat, ou si l'on veut, le socialisme, qui est la première étape du communisme... Nous savons que cette soi-disant dictature du prolétariat n'est ni plus ni moins que la dictature du communisme, ou plus précisément, du parti communiste. Lénine et Staline l'admettent tous les deux. C'est d'ailleurs ce qui ressort de l'œuvre de Staline: Les Problèmes du Léninisme.


14. - Quel nom les communistes donnent-ils à ce processus des "lois" du matérialisme dialectique dans la société?

Les communistes l'appellent le «matérialisme historique». Engels déclare, pour sa part, que c'est là une des grandes découvertes de Karl Marx.


15. - Est-ce que l'on peut reconnaître quelques erreurs dans les théories de Karl Marx?

a) Il y a d'abord cette erreur fondamentale, d'où découlent toutes les autres faussetés du marxisme, à savoir, que Dieu n'existe pas et que l'univers est venu en existence sans le concours de Dieu.

b) Marx a tort, également, d'affirmer que le facteur «économique» détermine totalement la courbe de l'histoire. Comme toute erreur appelée à se mériter la faveur de l'esprit humain, celle-ci a quelque valeur; elle est vraie, en partie. Mais tous les grands progrès réalisés au cours de l'histoire du monde par la religion, par le droit, ou par divers systèmes philosophiques ne sont pas tous la conséquence ou le résultat de conditions économiques. On pourrait démontrer que l'enseignement même de Marx provient d'un processus de la pensée, et non pas de l'influence de facteurs matériels ou économiques.

c) D'après Engels et Marx, la propriété privée est essentiellement un mal. D'après nous, c'est le mauvais usage de la propriété privée, ou l'abus qu'on en fait, qui est un mal. On n'a qu'à lire l'œuvre célèbre d'Engels l'Origine de la Famille, la Propriété privée et l'Etat pour se rendre compte de la fausseté du point de vue de Marx et de ses conséquences néfastes sur la famille.

d) Le travail nécessaire à la production d'une marchandise ne constitue pas l'élément principal de sa valeur. En cela aussi, Marx a tort. La compétence, l'offre et la demande, le climat, la température, etc., sont aussi des éléments fort importants.


16. - Est-ce que l'on peut reconnaître quelques vérités importantes dans les écrits de Karl Marx?

Oui.

a) Ainsi, quand il affirme que des millions d'ouvriers étaient sans emploi, soit en Europe, en Angleterre ou en Amérique, ou gagnaient des salaires de famine.

b) Quand il déclare que le Libéralisme économique - qui fait mauvais usage du capital - était la cause de cette situation.

c) Enfin, quand il déplore la mise au travail des enfants, au XIXe siècle, dans des conditions lamentables.

Note: Marx ne s'est pas rendu compte des abus dans lesquels allait donner le socialisme. Ce dernier exploite les salariés encore plus que le système d'entreprise privée. En s'attaquant aux abus des monopoles sous un régime capitaliste, le marxisme-Iéninien ne pouvait proposer, comme solution ou comme remède, qu'un autre monopole plus infâme encore, c'est-à-dire la dictature d'un parti, ou encore, d'un petit nombre exerçant le pouvoir à même les rouages ordinaires de l'Etat. A la mainmise sur la propriété succéda bientôt le contrôle de la presse et des autres grands moyens de diffusion ou d'information. C'est ainsi qu'on parvint à contrôler l'opinion publique.


17. - Pourquoi les communistes appellent-ils aujourd'hui le marxisme "marxisme-léninien"?

Tout simplement parce que V. I. Lénine reprit plus tard à son compte les enseignements de Marx et d'Engels. Il se fit le protagoniste de la doctrine matérialiste de Marx et soutint avec une vigueur accrue le principe du système marxiste selon lequel il est impérieux de renverser par la violence tous les états non-socialistes. Selon Lénine, les gouvernements des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne ne devraient pas faire exception. Pour introduire le socialisme en ces pays, il faut - c'est inévitable - renverser les gouvernements par la violence.

Voici ce que Joseph V. Staline écrit à ce sujet, dans son livre Les Fondements du Léninisme . «Le léninisme, c'est du marxisme à la mode au temps de révolutions prolétariennes.» Et il ajoute: «Le léninisme enseigne les méthodes et les tactiques à employer dans la révolution prolétarienne en général, et les méthodes et les tactiques de la doctrine du prolétariat en particulier.


18. - Quels. sont les livres "classiques" du marxisme-Iéninien que les communistes se plaisent à citer dans leurs divers écrits?

Ce sont les enseignements et les écrits des plus illustres théoriciens du marxisme-Iéninien: Karl Marx, Friedrich Engels, V. I. Lénine, Joseph V. Staline, Mao Tsé-tung, et aujourd'hui, Nikita Khrushchev.


19. - L'Eglise Catholique condamne-t-elle les théories et les méthodes du socialisme?

Les derniers Papes, en particulier Léon XIII et Pie XI, ont souvent affirmé que le socialisme est mauvais à tous points de vue. Le socialisme absolu accapare et contrôle toute la production d'une nation. Il en fait la propriété exclusive de l'Etat; ce qui est contraire au droit inaliénable de la propriété privée. Suit naturellement, par voie de conséquence, le contrôle de l'éducation et de toutes les autres institutions sociales. Ce qu'on appelle «socialisme mitigé», par lequel l'état central contrôle les chemins de fer ou autres moyens de communication, peut parfois sembler nécessaire dans l'intérêt du bien commun. On sait néanmoins qu'en Angleterre, par exemple, la mise en œuvre d'un socialisme mitigé n'a guère amélioré les conditions sociales et économiques.


20. - Quelles sont les trois choses qu'il ne faut jamais perdre de vue en rapport avec le communisme soviétique?

a) La nature du communisme, envisagée dans l'optique du matérialisme dialectique. On comprendra, dès lors, qu'il soit absolument nécessaire, pour les Soviets, d'établir leur dictature sur tout l'univers, soit par l'astuce, soit par la violence, s'ils veulent hâter l'avènement du «paradis terrestre» à la faveur de la nouvelle société dite «communiste».

b) La nature de la «ligne communiste» et des méthodes qui favorisent l'infiltration du communisme dans tous les pays non-socialistes. La «ligne communiste» comprend toute cette série, toute cette succession de propositions et d'initiatives que Moscou invite le «monde libre» à accepter et à appuyer, et qui ont pour but, non seulement d'affaiblir les pays non-socialistes, mais encore de les réduire à la longue à l'esclavage.

c) La véritable attitude du communisme à l'endroit des réformes. On se rendra compte que les communistes n'utilisent les «réformes» que comme «paravent ou écran». Ils les emploient, ils s'en servent uniquement pour hâter l'avènement de leur dictature. C'est nul autre que Staline qui l'affirme, dans son livre Les fondements du léninisme, au chapitre Révolutionisme et réformisme._________________

Archives du blogue