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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, mai 26, 2008

CHAPITRE 9

Le Mal travaille
jour et nuit
pour le grand assault:
mais Dieu vaincra le Mal.


CHAPITRE 9


LES SEMEURS DE RÉVOLTE


Pour l'immense majorité de gens, le péril communiste réside dans le parti communiste de leur pays. La manifestation extérieure et directe d'un élément communiste, groupe ou cellule, est pour eux tout ce qui existe comme communisme.

Ils ignorent que la structure politique d'un mouvement communiste est ce qu'il y a de plus facile à détruire, en somme ce qu'il y a de moins dangereux dans tout le vaste appareil du grand complot. Comme on l'a vu, le communisme résume en lui-même toutes les formes du matérialisme intégral, il est l'aboutissement de toutes les théories, toutes les phases et toutes les luttes de l'antispiritualisme. Le communisme de propagande et d'action politique ne peut se présenter, se manifester et se répandre que dans un terrain préalablement bien préparé.
Les préparatifs au communisme, qui exigent un temps considérable et une grande diversité d'action, sont ce qu'il y a de plus dangereux et pourtant ce que l'on considère le moins. De même que la culture-civilisation chrétienne forme une synthèse complète rayonnant dans toutes les sphères et tous les domaines, atteignant tous les groupes et tous les milieux, couvrant toutes les phases de la vie organisée, personnelle ou collective; de même le chaos culturel et le matérialisme incivilisé du communisme projettent leur idéologie et leur action dans ces mêmes domaines et ces mêmes milieux, travaillant à détruire puis à supplanter l'ordre établi.


Les bolchevistes-sans-le-savoir

Bien nombreux sont ceux qUi crient contre le communisme, s'imaginant tout simplement que le communisme constitue le règne de Moscou ou de Staline sur d'autres pays. Pourtant, ces mêmes protestataires sont ceux qui souvent travaillent le plus ardemment, sans le savoir, à la préparation ou à l'avancement du communisme. Quand, après les avoir laissés vociférer contre le communisme, vous leur demandez quelle est leur conception de la société, de la justice sociale, des droits humains, ils développent des thèses du plus pur communisme, des idées essentiellement matérialistes, et remâchouillent les sophismes des Jacobins et de Karl Marx. Ce sont les bolchevistes-sans-Ie- savoir, beaucoup plus nombreux que les membres du parti communiste.

Le parti communiste n'est que l'organe militant du matérialisme pour la prise du pouvoir politique. Il importe peu que le parti ait beaucoup ou peu de députés au parlement, car ce n'est jamais par le jeu du parlementarisme que le communisme entend prendre le pouvoir. Dans son idéologie comme dans sa pratique, le communisme ne connait qu'une seule formule d'accession à l'autorité gouvernementale: le rènversement de l'Etat par la violence, avec l'élimination immédiate, rapide et sanglante de tous ceux qui ont détenu le pouvoir dans le passé et de ceux qui, par leur popularité, leur expérience, leur rang, peuvent devenir un point de ralliement pour la foule et un rival dangereux pour l'Etat communiste.


Minorité dynamique

Il faut donc, pour le parti communiste, recruter une minorité dynamique, agressive, amorale et sans scrupule qui, au moment jugé propice, sera lancée à l'assaut brutal des rênes du pOUVOir, sans continuité de succession légale. Le moment propice à l'usurpation de l'autorité doit surgir d'une occupation militaire, une révolution, une guerre civile, un coup d'Etat ou un effondrement économique.
Trois branches principales forment généralement la structure «nationale» d'un parti communiste: la section légale du parti, la section illégale et les compagnons de route («fellow-travelers»).
La section légale comprend toute l'armature de l'organisation de propagande, d'agitation et d'action politiques. C'est, proprement dit, le parti communiste visible, le mouvement qui s'expose et agit publiquement.

La section illégale, entièrement divorcée de la section politique dite légale, comprend l'organisation de violence au service du mouvement. les chefs vont à Moscou suivre des cours d'insurrection et de sédition, de dynamitage, de sabotage; les «diplômés» sont ceux qui suivant les besoins de la cause, dirigeront les assauts contre les arsenaux et dépôts d'armes, postes de police, ferronneries, postes de radio, centrales électriques, les enlèvements de personnes, tortures et liquidations, la fabrication d'engins explosifs et l'improvisation d'armes, de barricades et de redoutes. Les chefs de cette section, tenus en contact avec la police secrète soviétique, ont l'ordre de recruter les repris de justice, les condamnés pour crimes violents et tous ceux qui, pour une raison ou une autre, veulent assouvir des haines et des vengeances contre la société.
Les compagnons de route sont très nombreux. Anciens membres du parti, sympathisants secrets ou avoués du parti, admirateurs du marxisme, révoltés de tous genres, généralement spécialistes ou intéressés dans une seule question, ils fourmillent dans tous les domaines imaginobles, travaillant sciemment ou inconsciemment à promouvoir l'aspect de leur question qui peut intéresser ou avancer l'idéologie communiste. Par voie indirecte ou détournée, souvent insoupçonnée, les maîtres de la grande conspiration mondiale, qui contrôlent même leurs pantins du Kremlin, utilisent ces compagnons de route et les organisations pour lesquelles ils travaillent.
A ces trois sections «nationales» du communisme viennent s'ajouter les agents secrets de Moscou, les envoyés spéciaux, les représentants du NKVD en mission passagère, les membres du service diplomatique, les agents commerciaux et les espions réguliers.


Les compagnons de route

Le parti communiste peut facilement et rapidement être éliminé dans n'importe quel pays par un gouvernement décidé à en débarrasser sa vie politique. Mais qu'on le veuille ou non, un parti communiste surgira par la force des choses et s'imposera, sous un nom quelconque, si la contamination matérialiste crée le climat moral voulu pour sa venue.
Ainsi, en Europe, le socialisme plus ou moins avancé a partout supplanté le libéralisme. Non pas parce que le libéralisme a refusé de se défendre, mais parce que le fait même du libéralisme et de toutes ses tolérances devait inéluctablement et fatalement conduire au socialisme. En vertu du même processus, le socialisme conduira inévitablement au communisme, à moins que ne se fassent des interventions d'autorité et des restrictions énergiques qui, par leur propre présence, marqueront instantanément la fin du libéralisme et l'inauguration d'un esprit et d'un régime nouveaux.

Si le matérialisme doit, par une inévitable opération des lois de la vie, appeler un régime social matérialiste, il faut admettre que la propagation du matérialisme est le danger capital. L'inondation n'est qu'une conséquence de la crue des eaux et on ne saurait l'éviter si d'abord on n'empêche pas les eaux de monter.

Les compagnons de route forment l'armée la plus dangereuse du communisme. Parce qu'ils ne se présentent pas comme des communistes, parce qu'un grand nombre d'entre eux ignorent même qu'ils font le jeu du communisme, parce qu'ils ne parlent jamais du communisme. Ils sont légion, ils sont partout, ils touchent à tout. Si des pays entiers se laissent si facilement conquérir par une poignée audacieuse de communistes, c'est parce que leurs innombrables compagnons de route trouvent chacun la petite satisfaction de son préjugé ou de sa révolte dans le communisme.
Les unions ouvrières, même les meilleures, ont leurs compagnons de route, toujours prêts à envenimer les conflits, à y inoculer la violence et la sédition sous n'importe quel prétexte, à y attiser les haines et les rancoeurs, à empêcher ou retarder le plus possible le retour à la vie normale. Agissent comme des agents du communisme les employeurs qui matérialisent l'être humain en ne le considérant que comme une roue de la machine économique, bétail d'enrichissement, et qui entretiennent ce point de vue que l'employé a toujours tort. Les uns et les autres travaillent à détruire, au profit unique d'un État-despote, l'initiative du travail comme du capital.


La barrière religieuse

Agents véritables du communisme, même s'ils sont ignorants et inconscients, ceux qui se mêlent d'ânonner sur le capitalisme sans savoir même ce que c'est; sans faire la distinction entre le capital national et industriel, totalité des économies d'un peuple, et le capital international et usurier qui fait chanter n'importe quel gouvernement par le jeu d'un standard monétaire sous le contrôle d'une petite coterie.
Agents du communisme et précurseurs de leur Ligue des Sans-Dieu de Moscou tous ces propagateurs de doute et du scepticisme qui précèdent la négation du dogme chrétien; ces ligues de «libres penseurs», de théosophes, de faux déistes; ces propagateurs d'anticléricalisme, de discrédit contre tous les clergés chrétiens; ces zélateurs qui veulent transformer les baptisés, «témoins du Chrisf», le Dieu d'amour de miséricorde et de pardon, en «témoins de Jéhovah», le Dieu du glaive, de la colère et de la vengeance à une époque où ces attributs étaient indispensables pour contenir ceux qui ne pouvaient comprendre autrement; ces distributeurs de camelote spirituelle, ces hagiographes dont la pédanterie des mots forme la seule science. Tous travaillent à ce que Moscou désire, le renversement de la barrière religieuse qui entrave sa route.
Agents du communisme, peut-être inconscients mais non moins réels, ceux qui prêchent la destruction de la richesse, comme si c'était une plaie, au lieu de prêcher la destruction de la pauvreté, qui est la vraie plaie à éliminer; ces niveleurs qui rêvent de voir tout le monde malheureux au même titre, en descendant les échelons, au lieu de vouloir aider les humbles et les faibles à monter plus haut, comme c'est le but de toute civilisation.

Agents du communisme, les semeurs de révolte contre l'autorité sous quelque forme qu'elle se présente, surtout l'autorité des parents; propagandistes de tout ce qui peut saper les fondements du foyer ou en affaiblir les liens: divorce, féminisme, amour libre, etc.


Sous la coupe de Moscou

Le pacifisme international, dont les ramifications sont innombrables, est sous la coupe de Moscou. Le mouvement a pour but de désarmer tous les pays non-communistes, afin qu'ils soient des proies plus faciles pour le militarisme exalté du bolchevisme venant de l'extérieur et pour l'insurrection communiste intérieure. C'est le mouvement qui séduit le plus grand nombre de naïfs (sauf derrière le rideau de fer, où il est interdit) à cause de la répugnance générale contre la guerre. S'il fallait écouter les prédicants de ce vaste mouvement, le monde entier devrait désarmer totalement, à l'exception des gangsters de Moscou qui veulent conquérir tous les pays.

Il y a les fameuses ligues pour «les libertés civiles», toujours muettes quand une grande figure religieuse ou patriotique souffre d'injustice criante, mais qui protestent éperdument quand un disciple de Karl Marx est puni pour un crime de droit commun.

Il y a les internationales de «savants», toujours favorables à Moscou, et dont le Juif Albert Einstein, cette fraude mondiale, tient le premier plan; le même Einstein qui a plagié sa théorie de la relativité dans les livres d'Arvid Reuterdhall, de l'Université de Pennsylvanie, et qui s'est attribué les mérites des découvertes faites il y a déjà longtemps par les professeurs Rutherford et Soddy à l'Université McGilll; les ligues internationales de jeunesses; les ligues internationales d'artistes, où les rois de la déformation et de la distortion, tels Picasso et Epstein, tiennent le premier plan; les internationales de la Presse, de l'Or, du Cinéma, qu'il ne saurait suffire de mentionner en passant, puis les grandes internationales politiques, les ligues mondiales anti ceci et anti cela, les grands mouvements interconfessionnels et interraciaux de provenance juive, tous ces organismes convergent vers l'aboutissement du communisme. Gouvernements, académies, universités, écoles, corps professoraux, mouvements politiques, organismes sociaux et religieux, économiques et financiers, tous en sont entachés à un degré plus ou moins avancé et de façon plus ou moins consciente, comme on le verra par l'examen des faits concrets. Et il ne faudra pas se surprendre devant l'étendue de la corrosion matérialiste, car il y a déjà plus de deux siècles qu'elle poursuit son oeuvre au grand jour.

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