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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

vendredi, janvier 05, 2007

ÉCOLE LAÏQUE: LANGAGE DIGNE DES TALIBANS LAÏCISTES WALDEK-ROUSSEAU ET COMBES, DE 1880 À 1912

Panorama du champ bataille
Depuis une cinquantaine d'années, il s'était établi, au Québec, une trêve dans la guerre plus que centenaire des écoles. Les forces anti-Dieu, sous le couvert du rapport Proulx, ont brisé cette trêve. Réunies sous la bannière de la «laïcité», elles ont pris le contrôle total - par le truchement du ministère de l'Education du Québec - des structures du système scolaire: de la maternelle au secondaire. Leurs objectifs étaient clairement définis par les recommandations no 5 et 4 du rapport qui exigent:

a.) ... en lieu et place des enseignements religieux catholique et protestant, un enseignement culturel des religions obligatoire pour tous. (Recommandation no 5) Cette recommandation a été entériné par le ministre Fournier du Parti Libéral du Québec.

b.) que la Loi sur l'instruction publique précise que les valeurs et les croyances propres aux confessions religieuses ne peuvent servir de critères pour l'établissement d'une école à projet particulier. (Recommandation no 4) Ensemble, ces deux recommandations verrouillent, pour de bon, la porte du Goulag religieux dans lequel on veut nous enfermer. Plein de l'arrogance d'un adversaire qui se voit déjà vainqueur, les anti-Dieu, dans la recommandation no 9, se permettent d'entrer dans les détails. Ils y recommandent: ... que le gouvernement détermine les buts généraux du service d'animation de la vie religieuse et spirituelle dans les régimes pédagogiques, comme il le fait pour les autres services complémentaires; que les conseils d'établissement en définissent les programmes d'activités en conformité avec les buts généraux; que les commissions scolaires fixent les critères d'embauche des animatrices et animateurs de ce service, en conformité avec ces mêmes buts généraux et de manière non discriminatoire. Langage digne des marxistes de Moscou et, plus spécifiquement, de celui tenu par les fascistes laïcistes de l'ère Waldek-Rousseau, Combes et cie, en France, de 1880 à 1912. Sous le régime Proulx, l'Etat s'arroge le pouvoir d'établir les buts et normes de la moralité civique ainsi que «de la vie religieuse et spirituelle... comme il le fait pour les autres services complémentaires! Avec une naïveté quasi enfantine, les auteurs prétendent se faire pardonner une telle dictature en ajoutant "de manière non discriminatoire" à la fin de la locution. Pour qui prennent-ils les Québécois religieux? Nous venons de parler de dictature religieuse. Nous croyons que tout citoyen qui fera une lecture objective des trois recommandations citées ne pourra qu'en venir à la même conclusion. Dans un pays où l'Etat, "en lieu et place des enseignements religieux catholique et protestant", impose "un enseignement culturel des religions obligatoire pour tous; "dans un pays où ce sont les fonctionnaires du ministère de l'Education qui, seuls, de leur propre chef, sont autorisés à définir et à imposer les buts, les normes et le code moral de la religion laïciste, il y a bel et bien dictature religieuse. Nous apprécions qu'ici les laïcistes, avec la suffisance intellectuelle qui les distingue, croient pouvoir démolir le scénario que nous venons d'esquisser en se référant aux quatre derniers mots de la recommandation no 9 qui stipulent que le processus de déculturation, auquel ils vouent le peuple du Québec, se fera «de manière non discriminatoire». «Voilà messieurs, s'exclament-ils, le problème disparaît.» Pas du tout, devons-nous répondre. Le langage de la recommandation no 5, pierre angulaire de l'édifice proulxien, déclare, on ne peut plus clairement, que «l'enseignement culturel des religions sera obligatoire pour tous». Personne n'aura le droit de s'y soustraire légalement. Elle le sera en 2008. Or, si nous ne nous trompons pas, dans l'équipe Proulx il y a des légistes. Ils savent donc, beaucoup plus clairement que nous, simples laïcs, que, dans un Etat de droit codifié, la moindre dérogation au moindre règlement rend le citoyen possible d'amende ou de prison. Tout plaidoyer s'appuyant sur la vague notion d'un laïcisme "ouvert", d'une démocratie, d'une neutralité ou autre se verrait rejeté du revers de la main. D'ailleurs, les notions d'ouverture et de neutralité, quand elles sont appliquées à une philosophie de vie qua religion - deux termes synonymes quant au fond - sont inopérantes. Incidence Abordons maintenant un sujet tabou. Il s'agit des conséquences et dangers que peuvent encourir ceux qui, dans notre société, s'attaquent à la religion maçonne. Nous avons été soumis à des pressions cherchant à nous dissuader de mettre en cause, ouvertement, le lien entre la laïcité et la Franc-maçonnerie. Ces pressions émanaient de sources diverses. Il y en avait, évidemment, qui venaient de milieux catholiques. Certains de ceux-ci y voyaient une erreur de tactique, ou encore, une stratégie vaine, voire contre-productrice. Des tractations clandestines seraient préférables, nous disaient-on. D'autres avertissements nous venaient de maçons et d'ex-maçons. Ceux-ci, dans un esprit de charité, dont nous sentions la sincérité, nous suppliaient de nous désister. Mais, évidemment, pour des motifs diamétralement opposés à ceux du premier groupe. Connaissant le modus operandi, la culture des loges, ils nous avertissaient que notre démarche était «dangereuse». Nous leur en sommes reconnaissant. Mais à eux, comme à ceux du premier groupe, nous nous voyons tenus, en conscience, de répondre: risques il y a, cela nous le réalisons, mais nous devons procéder. La vie est un immense risque, «surtout pour le chrétien». Aux premiers, nous indiquons que qui veut vaincre dans une bataille, de quelque nature que soit celle-ci, se doit d'affronter l'adversaire carrément. La clandestinité, plus souvent qu'autrement, peut jouer de mauvais tours. Aux seconds, nous répondons que des risques nous en avons assumés, et de considérables, tout au long d'une vie qui, maintenant, tire à sa fin. Jamais dans le passé nous nous sommes dérobés à un défi. Dans les circonstances présentes où l'enjeu est la destinée d'un peuple, nous ne pouvions pas nous désister. C'eût été poltronnerie. Car, messieurs, ne nous illusionnons pas. C'est bel et bien la destinée de notre petit peuple qui se joue en ce moment. Trop peu sont ceux qui semblent en être conscients. Et malheureusement l'apathie la plus totale et inexplicable se trouve dans les rangs de l'élite responsable des âmes et, d'une façon générale, du bien-être moral de toute la société. Quiconque possède un minimum de sens historique, et qui est au courant de la dynamique du conflit, ne peut que réaliser que le rapport Proulx soit l'aboutissement d'une guérilla, plus que centenaire, dirigée par les forces maçonnes et leurs nombreux alliés. Elles ont oeuvré, avec diligence, en s'infiltrant systématiquement dans les postes de commande de tous les milieux - sans exceptions. Leur réussite est remarquable. Elles ont, comme de raison, un gros atout. Elles opèrent dans l'anonymat et la dissimulation. De plus, leur tâche est facilitée par le fait que leur éthique n'a d'autre point d'ancrage que le relativisme et l'individualisme libéral. Tout cela dit, le fait est qu'elles ont mené une excellente campagne. Nous les en félicitons. Se peut-il, par contre, que les auteurs du rapport aient commis l'erreur commune à tous ceux qui sont trop sûrs d'eux-mêmes? Le titre même du rapport, dans sa version française, n'était pas un choix des plus heureux. Ils y mettaient toutes leurs cartes sur la table et s'assuraient d'avoir fait le plein de leurs adversaires. En effet, les mots «laïcité et religions», témoignent d'une grande présomption. C'est un défi lancé non seulement aux chrétiens, gente un peu trop conciliante, mais aussi à toutes les autres religions. Dorénavant, avec ce titre, le laïcisme entre directement en conflit avec tous les autres «ismes». Plus imprudent encore est le choix des termes dans lesquels leur programme est couché. S'agissait-il d'une oeuvre purement littéraire, cela frôlerait le plagiat. Nous faisons ici allusion au concept d'«éducation culturelle des religions». C'est là leur outil le plus efficace lorsqu'ils travaillent à la conversion de nouveaux adeptes. Dans les loges et les temples (églises maçonnes), les termes utilisés sont: déculturation et reconversion culturelle. Quant à la locution «éducation laïque obligatoire», c'est l'étendard même de toutes les forces ou sectes des «courants de pensée séculière». Procédure et évaluations Ainsi qu'indiqué, nous tenons les forces des «courants de pensée séculière» en grand respect. Elles ont plus de deux siècles d'apprentissage dans leur combat pour l'«éducation laïque obligatoire». En particulier, elles sont riches de leurs expériences en France. Quant aux effectifs de leur clergé, c'est-à-dire les maçons, ceux-ci dépassent 280 000 seulement au Canada et comptent plus de 4 100 000 membres aux U.S.A. Ajoutons le fait que chaque membre du dit clergé (les maçons) est adulte et à l'aise et que de toute évidence les forces chrétiennes, musulmanes, juives, hindouistes, bouddhistes et autres font face à un adversaire de taille. La contribution que nous pouvons apporter à ce conflit, est, il va de soi, minime.

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